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Arménie 1993-1994 La République d'Arménie a continué en 1993-1994 à subir les conséquences de la guerre qui s'est poursuivie au...

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« Arménie 1993-1994 La République d'Arménie a continué en 1993-1994 à subir les conséquences de la guerre qui s'est poursuivie au Haut-Karabakh.

Le blocus énergétique imposé par l'Azerbaïdjan a été aggravé par la guerre civile en Géorgie, malgré le transit d'importantes quantités de gaz russe et turkmène par l'Iran. Avec l'arrivée de l'hiver, la production industrielle s'est effondrée.

En février 1994, moins du tiers des grandes entreprises fonctionnaient, tandis que l'agriculture n'avait disposé, en 1993, que du dixième du carburant indispensable à sa bonne marche. La décision de remettre en activité la centrale nucléaire de Medzamor avant la fin de l'année 1994 avec l'aide d'experts russes a provoqué de vives protestations à Bakou qui en a appelé à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Malgré l'avis favorable de certains experts occidentaux et les déclarations rassurantes des autorités arméniennes, on a accusé Erevan non seulement de préparer un "nouveau Tchernobyl", mais aussi de poursuivre des objectifs militaires. Le dram, la monnaie introduite en 1993, a vu une érosion inexorable de sa valeur, non seulement par rapport au dollar mais également au rouble: le 10 mai 1994, un dollar valait 306 drams et un rouble 0,17 dram.

Fin avril, le Premier ministre Grant Bagratian a demandé la création d'une monnaie pour la CEI (Communauté d'États indépendants) afin de réguler les échanges commerciaux. Après avoir été l'une des plus novatrices de l'espace ex-soviétique, la réforme économique a piétiné jusqu'au début de l'année 1994.

La production agricole s'est pourtant maintenue à des niveaux élevés, mais a continué de souffrir fortement du manque de débouchés et de la faiblesse de l'industrie de transformation. Le gouvernement a décidé de relancer le processus de privatisation afin de l'étendre progressivement à toutes les branches de l'économie nationale. Sans nier cette nécessité, une partie de l'opposition (Dachnak, communistes et Union nationale démocrate) a réclamé plus de prudence de la part d'autorités accusées de ne pas tenir compte des conditions spécifiques de la République:.... »

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