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Arménie 1996-1997 Les conséquences de l'élection présidentielle du 22 septembre 1996, que les observateurs étrangers avaient jugée "entachée de nombreuses...

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« Arménie 1996-1997 Les conséquences de l'élection présidentielle du 22 septembre 1996, que les observateurs étrangers avaient jugée "entachée de nombreuses et graves irrégularités", ont profondément marqué l'Arménie.

Le pays semble durablement installé dans une crise politique à laquelle n'échappait plus le "parti du président", le Mouvement national arménien.

Le 23 septembre 1996, alors que les résultats en province n'étaient pas encore connus, Levon Ter Petrossian, le président sortant, annonçait sa victoire à la télévision.

Pendant ce temps, les partisans du candidat de l'"opposition unifiée", Vazguen Manoukian, manifestaient leur joie à l'annonce de sa victoire dans la capitale.

Le 25, quatre membres de la Commission électorale centrale démissionnaient, opposant leurs propres chiffres (V.

Manoukian, 55 %; L. Ter Petrossian, 37 %) à ceux de la Commission (V.

Manoukian, 40,73 % ;L.

Ter Petrossian, 52,32 %).

La foule, croyant V.

Manoukian arrêté, prenait d'assaut le Parlement: on relevait des dizaines de blessés, et des centaines de personnes avaient été interpellées.

Huit députés, dont V.

Manoukian, voyaient leur immunité parlementaire levée, entraînant la démission des sept communistes.

Le 29 septembre, les résultats définitifs étaient enfin publiés dans une ville en état de siège (L.

Ter Petrossian, 51,75 %; V. Manoukian, 41,29 %;Serge Badalian, le candidat communiste, 6,34 %). A l'automne, l'atmosphère restait lourde; le 4 novembre, le Premier ministre Grant Bagratian, critiqué de toute part, démissionnait, laissant la place à Armen Sarkissian.

Le 10, les élections locales, boycottées par l'opposition et marquées par de nombreuses irrégularités, n'avaient attiré que le quart des électeurs.

Le procès du DRO, accusé d'être une "organisation terroriste" au service du parti Dachnakousioum (Fédération révolutionnaire arménienne), interdit depuis 1994 pour "activité terroriste", se concluait par trois condamnations à mort.

En.... »

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