Arménie 1997-1998 " Révolution de palais " ou changement radical de politique, la chute annoncée du président Levon Ter Petrossian,...
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Arménie 1997-1998
" Révolution de palais " ou changement radical de politique, la chute annoncée du président Levon Ter
Petrossian, le 3 février 1996, apparaissait comme l'aboutissement de la longue crise dans laquelle
s'enfonçait l'Arménie depuis déjà quelques années.
Confronté à une contestation grandissante au sein de
son propre camp, rendu responsable de l'atmosphère délétère dans laquelle basculait le pays, l'ancien
leader du Comité Karabakh, acculé à la démission, n'a pas achevé son deuxième mandat.
L.
Ter
Petrossian était violemment contesté sous l'accusation d'autoritarisme et de corruption de son
environnement.
Le président n'était plus en état de trouver les ressources nécessaires afin d'imposer sa position sur
l'épineuse question de la " république autoproclamée du Haut-Karabakh " (territoire d'Azerbaïdjan à
population majoritairement arménienne).
Partisan d'un compromis avec Bakou afin de réintégrer
l'Arménie dans le jeu régional, alors que le pétrole est devenu un facteur économique et géopolitique
essentiel, désireux de s'émanciper de la pesante tutelle russe, L.
Ter Petrossian avait favorablement réagi
aux propositions de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).
En septembre
1997, Erevan avait accepté le plan du groupe de Minsk qui prévoyait l'évacuation des territoires
azerbaïdjanais occupés par les troupes du Haut-Karabakh comme préalable à de futures négociations.
Le
refus de Stepanakert, " capitale " du Haut-Karabakh, relayé par l'opposition et des dissensions au sein de
l'équipe au pouvoir ont eu raison du fragile équilibre qui s'était instauré après la nomination, le 20 mars
1997, de Robert....
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