Arménie 2002-2003 Scrutin entaché d'irrégularités Le 19 février 2003, neuf candidats, dont huit émanant de l'opposition, briguaient la magistrature suprême,...
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Arménie 2002-2003
Scrutin entaché d'irrégularités
Le 19 février 2003, neuf candidats, dont huit émanant de l'opposition, briguaient la magistrature
suprême, dans un pays qui semblait retrouver le goût de la politique.
Au premier tour, le président
sortant, Robert Kotcharian, a frôlé la majorité absolue, tandis que Stepan Demirtchian obtenait 28 % des
voix et Artashes Gegamian, 17 %.
Les résultats ont immédiatement été contestés par une opposition qui
ne s'est pas contentée de déposer des recours.
Le 23 février, des dizaines de milliers de manifestants
exprimaient leur indignation dans la rue, à l'occasion de démonstrations de force telles que l'Arménie n'en
avait pas connu depuis 1996.
Interdite par les autorités, fustigée par le président, la première
manifestation s'est soldée par l'interpellation de plusieurs centaines d'opposants prestement condamnés à
quinze jours de prison.
Alors que les observateurs internationaux (OSCE – Organisation pour la sécurité et
la coopération en Europe –, Conseil de l'Europe) qualifiaient le scrutin d'«imparfait», l'opposition exigeait
l'annulation des élections.
Le second tour, prévu pour le 5 mars, s'annonçait chaotique : d'heure en heure, le discours et les
revendications de l'opposition se radicalisaient, tandis que le pouvoir ne cédait pas.
La victoire
apparemment imposante de R.
Kotcharian (67,5 % des suffrages exprimés contre 32,5 % à S.
Demirtchian) a été entachée de nombreuses irrégularités.
L'opposition, malgré....
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