Arménie 2004-2005 Stabilité sur fond de confrontation avec l’Azerbaïdjan La reconduction, le 7 février 2005, du boycottage du Parlement arménien...
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Arménie 2004-2005
Stabilité sur fond de confrontation avec l’Azerbaïdjan
La reconduction, le 7 février 2005, du boycottage du Parlement arménien commencé un an plus tôt par
Justice et Unité nationale, les deux groupes parlementaires de l’opposition (24 députés sur les 131 que
compte la Chambre), semblait devoir déboucher sur une impasse.
L’exigence de la tenue d’un référendum
afin de mettre un terme à la présidence de Robert Kotcharian, élu en avril 2003 dans des conditions
discutables, avait conduit à une radicalisation du débat politique.
En avril 2004, l’opposition avait tenté de
reproduire le « scénario géorgien » afin de contraindre le chef de l’État à la démission.
La capitale,
Erevan, était le théâtre d’importantes manifestations de rue.
À la différence de la Géorgie, l’appareil d’État
était non seulement resté fidèle au pouvoir, mais il avait fait preuve de cohésion et de fermeté.
Les
Karabakhis (originaires du Haut-Karabakh – territoire d’Azerbaïdjan peuplé majoritairement d’Arméniens
et l’objet d’un conflit armé jusqu’en 1994), dont le président est lui-même issu, continuent de tenir les
structures de force (armée, police) dans un pays installé de longue date dans une confrontation armée
avec l’Azerbaïdjan.
Alors que de nouvelles alliances semblaient se profiler au printemps 2005, l’opposition ne parvenait pas à
réaliser son unité.
Handicapée par des échéances électorales éloignées (présidentielle prévue en 2008),
minée par ses divisions internes, elle semblait incapable de se fédérer dans un pays où le pouvoir
contrôle fermement les médias, tout en bénéficiant....
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