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Article encyclopédique En marge de l’AEF (Afrique équatoriale française) comme de l’AOF (Afrique orientale française), le Cameroun a été à...

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« Article encyclopédique En marge de l’AEF (Afrique équatoriale française) comme de l’AOF (Afrique orientale française), le Cameroun a été à partir de 1844 colonie allemande avant d’être placé après la Première Guerre mondiale sous mandat de la Société des Nations (SDN), puis sous tutelle de l’Organisation des Nations unies (ONU), administré par la France et la Grande-Bretagne.

Il accède à l’indépendance dans la violence en 1960.

En 1961, le sud du territoire occidental (ex-britannique) opte par référendum pour le rattachement au Cameroun oriental (ex-français), tandis que le Nord intègre le Nigéria.

Cela explique le bilinguisme franco-anglais, constitutionnellement garanti.

En 1972, le pouvoir central substitue à la république fédérale une république unitaire.

La diversité humaine (plus de cent ethnies ; coexistence du christianisme, de l’islam et de la religion traditionnelle), linguistique (six grands groupes ethnolinguistiques) et écologique compose une véritable mosaïque et pose le problème de l’existence d’une nation camerounaise. L'État post-colonial camerounais a connu le pluralisme.

À partir de 1955 se développe une rébellion de la branche armée de l’Union des populations du Cameroun (UPC), parti progressiste militant pour l’indépendance dans l’unité des territoires de l’Est et de l’Ouest et ayant pour leader charismatique Ruben Um Nyobe (1913-1958), qui sera assassiné par un commando militaire franco-camerounais.

L’expérience pluraliste des débuts de l’indépendance prend fin avec la création d’un parti unique (1966), l’Union nationale camerounaise (UNC), justifiée par Amadou Ahidjo (1924-1989, Premier ministre du Cameroun oriental en 1958, puis président de la République à l’indépendance) par la nécessité de réaliser l’unité nationale.

L’ordre politique monolithique qui perdure à la fin de la rébellion de l’UPC (1971) est autoritaire.

La démission d’A.

Ahidjo et son remplacement en 1982 par le Premier ministre Paul Biya (1933-) ne changent rien.

Après une crise (tentative de coup d’État de 1984), l’UNC change.... »

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