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Article encyclopédique Influencé par José Rizal (1861-1896), auteur du roman Noli me tangere (« Ne me touchez pas ») qui...

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« Article encyclopédique Influencé par José Rizal (1861-1896), auteur du roman Noli me tangere (« Ne me touchez pas ») qui dépeint les souffrances du peuple philippin sous la tyrannie espagnole, le mouvement nationaliste trouve ses organisateurs en Andrès Bonifacio (1863-1896), puis Emilio Aguinaldo (1869-1964).

Les nationalistes déclenchent en 1896 une insurrection et proclament la République.

Divisés puis battus, ils doivent cesser le combat.

E.

Aguinaldo s’exile à Hong Kong.

Avec le déclenchement de la guerre hispano-américaine, les États-Unis font irruption sur la scène.

Vaincue, l’Espagne cède l’archipel aux États-Unis par le traité de Paris (10 décembre 1898). Les réformes et les engagements des États-Unis. Dans la confusion, E.

Aguinaldo est revenu au pays et a proclamé l’indépendance (18 juin 1898).

Il fait adopter la Constitution de Malolos, sur le modèle de la Constitution cubaine de 1895, et poursuit la lutte armée contre les États-Unis. Alors que le pays n’est pas encore totalement pacifié, Washington engage de profondes réformes du système politique, administratif, éducatif et économique, qui obtiennent le soutien des ilustrados (« les lettrés ») qui ont fondé le Parti fédéraliste (décembre 1900).

Si ces derniers militent pour que les Philippines deviennent un État de l’Union, de jeunes radicaux - Manuel Quezon y Molina (1878-1944), Sergio Osmena (1878-1961) - lancent le Parti nationaliste qui dénonce les collaborateurs.

Lors des premières élections à l’Assemblée philippine (1907), les premières législatives libres d’Asie, les nationalistes l’emportent.

Ils domineront la scène politique jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

En 1913, l’arrivée d’un gouverneur libéral, Francis Burton Harrison (1913-1921), accélère la « philippinisation » de l’administration. L’adoption de la loi Jones ou Philippine Autonomy Act, le 29 août 1916, va encore plus loin en inscrivant dans son préambule que les gouvernements des États-Unis ont toujours eu « l’intention d’accorder l’indépendance aux Philippines dès qu’un gouvernement stable pourrait y être établi ».

Après le retour au pouvoir des républicains à Washington, en novembre 1920, le processus d’émancipation national connaît une longue pause.

Avec la crise de 1929, l’expression nationaliste renaît.

En 1930, Crisanto Evangelista fonde le Parti communiste philippin (7 novembre), Pedro Abad Santos, le Parti socialiste, et Benignol Ramos, la Sakdal (« Protestation »).

La question de l’indépendance renaît dans ce contexte avec d’autant plus d’acuité que les démocrates reviennent aux affaires en 1932. Les modalités de l'accès à l'indépendance. En décembre 1931, S.

Osmena et Manuel Roxas y Acuna (1892-1948) viennent apporter à Washington leur soutien au projet de loi d’indépendance du représentant Harry Hawes (Missouri).

En dépit du veto émis par le président Herbert Hoover (1929-1933), le Congrès adopte le texte mais l’Assemblée philippine le rejette à l’initiative de M.

Quezon.

Le 24 mars 1934, le président Franklin D.

Roosevelt promulgue une nouvelle loi (Tydings-McDuffie) qui prévoit un mandat de transition sur dix ans vers l’indépendance.

Le Philippine Independance Act instaurera un « Commonwealth des Philippines » dès l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Une Assemblée constituante est élue le 10 juillet 1934 et son texte adopté par plébiscite l’année suivante.

Le 17 septembre 1935, M.

Quezon est élu à la présidence du Commonwealth et S.

Osmena à la vice-présidence.

En 1941, les deux hommes sont réélus.

Quatre semaines plus tard, la guerre du Pacifique est déclarée.

Dès le 7 décembre, les Philippines sont bombardées.

Débarqués dans le golfe de Lingyayen (22 décembre), les Japonais s’emparent de Manille le 2 janvier 1942.

N’ayant pu négocier sa reddition, puis la neutralité de son pays, M.

Quezon se réfugie aux États-Unis, où il forme un gouvernement en exil.

Avant de se replier sur l’Australie, le général américain Douglas MacArthur promet, le 17 mars 1942, de revenir (« I shall return »).

Ayant pris le contrôle de tout l’archipel après la bataille de Corregidor (mai 1942), Tokyo accorde l’indépendance aux Philippines (14 octobre 1943) et, par l’entremise de l’Association pour le service des nouvelles Philippines qui s’est substituée aux partis politiques, le Dr José Laurel est élu président de la République.

Avant que les troupes américaines ne débarquent à Leyte (20 octobre 1944), un mouvement de résistance nationale s’est développé contre l’occupation nippone et ses collaborateurs.

Forte de son action pendant la guerre, l’Armée du pays philippin contre le Japon réunissant ceux qu’on appelle les « Huks » en langue tagalog, organisée par Luis.... »

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