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Article encyclopédique LA TUNISIE AU XXe SIÈCLE Comme pour les autres pays du Maghreb, la Tunisie aura connu au cours...

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« Article encyclopédique LA TUNISIE AU XXe SIÈCLE Comme pour les autres pays du Maghreb, la Tunisie aura connu au cours du xxe siècle quatre grandes périodes.

D’abord, celle de l’ancrage de l’emprise coloniale consécutive à l’instauration, le 12 mai 1881, du protectorat français. Officiellement gouvernée par un bey de la dynastie ottomane des Husseinites, la Tunisie fut en réalité sous la domination totale de la France.

Mais cette période de l’« emprise totale » n’a en réalité que très peu duré.

Ainsi, dès 1910, débute une deuxième grande phase avec le mouvement des Jeunes-Tunisiens, qui influence les élites musulmanes et ose réclamer des réformes (novembre 1911).

Cela consacre la montée en puissance du mouvement nationaliste avec ses convergences entre bourgeoisie des villes et populations rurales.

En 1920 est créé le Parti libéral constitutionnaliste tunisien ou Destour (« Constitution »).

L’indépendance est son objectif, mais très vite sa jeune garde s’impatiente et provoque une scission (1934). Créé à l’initiative de Habib Bourguiba, le Néo-Destour va devenir le fer de lance de l’agitation nationaliste.

Manifestations, arrestations et bannissements seront le lot de centaines de militants entraînés par un seul objectif : mettre fin au Protectorat.

La Seconde Guerre mondiale marque une pause dans ce combat. La Tunisie est un champ de bataille et le Néo-Destour décide de ne pas céder aux chants de sirènes des nazis.

En septembre 1949, H.

Bourguiba revient d’un exil volontaire.

Les événements se précipitent.

D’un côté, la France traîne des pieds pour mettre en œuvre de véritables réformes, et, de l’autre, un mouvement armé, les « fellaghas », apparaît dans les campagnes, tandis que plusieurs attentats ont lieu à Tunis et dans les grandes villes du pays.

Commence alors la troisième période, celle de la lutte armée.

Certes, elle n’atteint pas la dimension de la guerre d’indépendance algérienne, mais c’est bien d’opérations de guerre qu’il s’agit.

Le 31 juillet 1954, le président du Conseil Pierre Mendès France reconnaît dans un discours à Carthage l’autonomie interne « sans restriction » de la Tunisie, à laquelle succède l’indépendance totale le 20 mars 1956.

La République tunisienne est proclamée le 25 juillet 1957 et H.

Bourguiba en.... »

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