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Astronomie L'astronomie est la science visant à connanre, et à faire connaitre, les astres, leur constitution, leurs positions relatives, les...

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« Astronomie L'astronomie est la science visant à connanre, et à faire connaitre, les astres, leur constitution, leurs positions relatives, les lois réglant leurs mouvements. Les anciens avaient fait de la muse Uranie {nom qui signifie " la céleste») la personnificàtion de l'astronomie. Pour attributs, elle avait une sphère-, une couronne d'étoiles, des instruments de mesure. L'astronomie a été étudiée très tôt par les Grecs.

Les Romains ont bénéficié de leur savoir, mais ils ne l'ont pas fait progresser.

Il en a été de même pour les mathématiques et pour la physique.

La connaissance des sciences exactes est venue aux Romains des Grecs mais, tout en maintenant à l'honneur ces disciplines, ils se sont limités à en développer les applications pratiques. L'étude du ciel A l'origine, l'astronomie désignait tous les phénomènes s'accomplissant au-dessus de la tête des hommes.

Il n'y avait qu'un mot pour l'astronomie proprement dite · et pour la météorologie.

Et ces sciences de la nature ont suscité la curiosité des plus anciens philosophes grecs.

De même, on a assimilé longtemps l'astronomie et l'astrologie (l'art tendant à déterminer l'influence des astres sur les événements terrestres et à s'en servir pour prédire l'avenir).

Ce n'est qu'au commencement de notre ère que l'astrologie, venue de Chaldée (actuellement une partie de l'Irak) et d'Egypte en Grèce, puis. à Rome, après l'expédition d'Alexandre, se différenciera nettement de l'astronomie. Car les Grecs ont élaboré, tôt, une astronomie positive et savante.

Au ye siècle avant J.-C., Méton, puis Callipe 9' Athènes et Eudoxe de Cnide au siècle suivant, étudient la sphère étoilée, découvrent la mesure de l'année solaire et du mois luna_ire.

II y aura, par la suite, un grand nombre d'astronomes en Grèce, mais le plus fameux demeure sans doute Hipparque, de Nicée en Bithynie, qui s'est fixé à Rhodes au ne siècle avant J.-C., et qui a créé, entre autres, la trigonométrie rectiligne et sphérique.

Il a laissé une Description des constellations ou catalogue des étoiles fixes, œuvre dans laquelle les positions des étoiles sont marquées en longitude et en latitude céleste.

Plus tard, Claude Ptolémée, établi à Alexandrie au ne siècle après J.-C., a réduit en système, dans sa Grande Composition mathématique en 14 livres, les découvertes de l'astronomie grecque et il les a transmises aux Arabes comme à l'Occident.

Sa Géographie a fait autorité jusqu'à la fin du Moyen Age. Les Romains n'ont pratiquement pris aucune part aux progrès de l'astronomie: ils ont tout appris des Grecs, y compris la construction des cadrans solaires. Et lorsque César voudra réformer le calendrier romain, il ne fera pas appel à Varron (116-27 avant J.-C.) qui passait pour un esprit universel et fort savant, mais à un Grec, Sosigène. Cicéron, Pline, Vitruve, Macrobe ont traité, à l'occasion, de questions astronomiques, mais sans originalité si l'on -considère la science grecque.

Lucrèce se demandait si la lune que l'on voit, un soir, et celle que l'on a vue la veille sont bien la même.

Tout le monde admettait que le Soleil tournait autour de la Terre, alors qu'Aristarque de Samos, au ne siècle avant J.-C., avait émis l'hypothèse que le Soleil se trouvait au centre du système planétaire et que la Terre tournait autour de lui comme sur elle-même. Il existait tout de même une astronomie populaire : les anciens Romains connaissaient les principales constellations.

Ils appelaient la Grande Ourse « les sept bœufs », la comparant à sept bœufs tournant en cercle dans une aire à battre le blé.

Ils se réglaient sur le ciel pour les travaux des champs. De leurs observations étaient tout naturellement résultés des dictons populaires sur le temps que l'on pouvait prévoir.

La météorologie, du reste, ne constituait pas une science distincte, comme cela a été dit : de l'expérience des campagnards ou de l'étude des astres, naissaient les «pronostics», ou prévisions météorologiques.

Quant à l'astrologie, que pratiquaient à Rome beaucoup d'astronomes, elle connut une grande vogue chez les Latins (et « astrologia » continua à désigner souvent l'astronomie, dans les textes de Cicéron par exemple). Il y eut, enfin, quelques essais de cartographie, science qui fait appel à la connaissance de l'astronomie parce qu'il faut connaître les longitudes et les latitudes des lieux indiqués.

Outre la carte d'Eratosthène (voir à Antiquité), une carte des voies de l'Empire romain fut réalisée au IVe siècle après J.-C.

On la connaît sous le nom de Table de Peutinger, du nom de Konrad Peutinger (1465-1547).

Ce savant allemand en publia en effet une copie qui se trouve aujourd'hui à Vienne. L'étude des mathématiques Au milieu du ve siècle avant J.-C., Hippocrate de Chios enseignait à Athènes la géométrie, et en vivait. Les connaissances des Grecs, dans ce domaine, étaient déjà avancées. Des origines de la géométrie existent plusieurs versions : Hérodote raconte que les Egyptiens l'inventèrent pour mesurer les lots de terre modifiés par les crues du Nil.

D'autres en attribuent la paternité à Pythagore (Vle siècle avant J.

-C.).

Sa découverte est en tout cas fort ancienne et les Grecs s'y intéressèrent avec continuité: Platon en recommandait l'étude, estimant sa connaissance indispensable au philosophe.

On notera, d'ailleurs, que la notion de spécialisation, au sens où nous l'entendons, n'existait guère dans l' Antiquité: on pouvait fort bien être tout à la fois philosophe, astronome et mathématicien.

Et, de fait, l'étude des Eléments d'Euclide faisait partie de l'éducation traditionnelle des jeunes gens. L'astronome Eudoxe de Cnide est considéré comme le grand mathématicien du IVe siècle.

Athènes fut d'abord le centre à la fois de l'enseignement philoso- phique et des études mathématiques.

Puis Alexandrie attira les géomètres ( au sens de spécialistes de la géométrie).

Euclide, notamment, au Ille siècle avant J.-C., Apollonios de Perga (vers 262 ~ vers 180 avant J.-C.), auteur.... »

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