Au Cambodge, la faiblesse du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchea (PPRK) demeure un problème: il comptait tout au plus 8...
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Au Cambodge, la faiblesse du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchea (PPRK) demeure un
problème: il comptait tout au plus 8 000 adhérents au 1er mai 1987.
Les membres du gouvernement Hen
Sen sont presque tous communistes mais les vice-ministres et hauts fonctionnaires n'ont qu'une
connaissance superficielle du marxisme.
L'armée a augmenté ses effectifs (40 000 hommes) mais montre
peu d'esprit combatif.
La présence au Cambodge d'au moins 120 000 militaires vietnamiens a cependant
permis d'améliorer sensiblement la sécurité.
A l'exception des Khmers rouges, qui, au nombre de 30 000,
sont bien armés par la Chine, via la Thaïlande, la résistance au régime Heng Samrin ne fait guère preuve
de pugnacité.
En mai 1987, deux bases khmères rouges causaient d'assez sérieux soucis.
La première, à
la limite des frontières du Cambodge, du Laos et de la Thaïlande, à trois cents kilomètres au nord-est de
Phnom Penh, entretenait une certaine insécurité au nord de Siem Reap.
La seconde, à la lisière (et même
un peu à l'intérieur) de la province thaïlandaise de Trat, permettait aux Khmers rouges de maintenir
l'agitation dans la région de Pursat.
Le Vietnam a affirmé toutefois qu'il retirerait ses dernières troupes en 1990.
Il s'est dit prêt à souscrire à
une solution politique....
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