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Au Cameroun, trois faits ont marqué l'année 1986: le renforcement de l'autorité présidentielle, la récession économique et la catastrophe naturelle...

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« Au Cameroun, trois faits ont marqué l'année 1986: le renforcement de l'autorité présidentielle, la récession économique et la catastrophe naturelle du lac de Nyos. Cette dernière a provoqué mille sept cents morts par émanation de gaz toxique, dans le Nord-Ouest du pays. Le renouvellement des organes de base du parti unique, rajeuni en 1985 sous le nom de Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), a permis d'élire, de janvier à mars, 13 500 responsables de cellule et 148 présidents de section départementale.

Le renouvellement ainsi effectué par des élections "libres dans le cadre du parti unique" aurait touché 70% des responsables.

Le 21 novembre, le remaniement du gouvernement et la réorganisation des services de la présidence de la République ont souligné la volonté du président Paul Biya de tenir ses promesses de simplification des pratiques administratives.

Le choix des hommes de l'entourage présidentiel a été présenté comme gage de moralité et de compétence, à l'approche de temps économiquement difficiles.

Les élections du début de l'année ont signifié que, sans tout bouleverser et en conservant notamment le système du parti unique, le chef de l'État tenait aussi à appliquer la libéralisation qu'il préconisait dans ses discours, en réaction contre l'autoritarisme de l'époque Ahidjo.

En s'adressant aux milieux d'affaires en mai 1986, à Douala, la capitale économique, le président a encore affirmé ses options libérales en faveur du dialogue avec le secteur privé. Malheureusement, tous ces actes ne sont pas apparus d'une parfaite cohérence et n'ont pas désarmé la critique.

On l'a vu notamment au début de 1987, avec quelques affaires gênantes, dont le renvoi brutal du ministre des Affaires.... »

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