Au Niger, selon les autorités, la très bonne campagne agricole de 1985 a facilité la relance de l'élaboration de la...
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Au Niger, selon les autorités, la très bonne campagne agricole de 1985 a
facilité la relance de l'élaboration de la Charte nationale initiée en 1982.
Depuis le coup d'État militaire d'avril 1974, c'est un premier pas vers un
retour à une vie constitutionnelle normale.
Le projet définitif devait être
présenté pour avis au gouvernement en octobre 1986, au plus tard, puis soumis à
la sanction populaire.
Si, selon le chef de l'État, le général Seyni Kountché,
la Charte doit faire du Niger "un État plus libéral", les membres du Conseil
militaire suprême (CMS) conservent encore l'administration du territoire, le
chef d'État cumule les portefeuilles de la Défense et de l'Intérieur, et deux
militaires font partie de l'équipe gouvernementale, profondément remaniée en
septembre 1985.
Le Niger a joué un rôle médiateur dans le conflit qui a opposé le Mali et le
Burkina Faso en décembre 1985.
L'ambassadeur du Niger à Tripoli a regagné son
poste à la fin 1985, mettant fin à la suspension des relations diplomatiques
avec la Libye, longtemps soupçonnée de vouloir déstabiliser le régime du général
Kountché.
Par ailleurs, le Nigéria a officiellement rouvert ses frontières en
février 1986, ce qui a réactivé les circuits commerciaux.
Après des années de sécheresse, une bonne pluviosité en 1985 a permis une
importante production céréalière, estimée à près de 1,8 million de tonnes,
entraînant une forte baisse des prix (le mil est quatre fois moins cher qu'en
1984) et un ralentissement des cultures....
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