Au plus bas de sa popularité depuis son installation au pouvoir par les Américains en janvier 1990 (opération militaire Juste...
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Au plus bas de sa popularité depuis son installation au pouvoir par les
Américains en janvier 1990 (opération militaire Juste Cause), le président
panaméen, Guillermo Endara, a dû se sentir bien seul en 1992.
Les Panaméens lui
ont montré leur mécontentement en rejetant massivement un projet de réforme
constitutionnelle soumis à un référendum.
Pourtant, l'économie a montré des
signes de nette récupération.
Abandonné, le président l'a d'abord été par ses deux vice-présidents.
Fin août,
le second, Guillermo Ford, qui était aussi ministre de la Planification et de la
Politique économique, a abandonné son portefeuille ministériel.
Principal
artisan du plan de restructuration économique, il n'a pas voulu être associé à
la descente aux enfers du président mais entendait déjà se placer dans la course
à la présidence pour 1994.
Quant au premier vice-président, le dirigeant du
Parti démocrate-chrétien, Ricardo Arias, il avait déjà rompu avec le président
en 1991, mais a attendu la défaite de ce dernier au référendum du 15 novembre
1992 pour présenter le 17 décembre sa démission.
Il estimait que G.
Endara était
incapable de faire face au chômage et à la pauvreté.
Le 11 juin, le président américain George Bush, en visite pour quelques heures,
avait été empêché par des manifestants de prononcer son discours sur la
"renaissance de la démocratie".
Et quelques semaines plus tôt, le port de Colón
avait été embrasé par un soulèvement populaire qui avait poussé le président à
décréter l'état de siège.
A cette occasion, Ana Mae Díaz, la femme de G.
Endara,....
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