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Au premier semestre 2003, le gouvernement du président sortant Luís Gonzalez Macchi (qui avait remplacé en 1999 Raúl Cubas Grau,...

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« Au premier semestre 2003, le gouvernement du président sortant Luís Gonzalez Macchi (qui avait remplacé en 1999 Raúl Cubas Grau, démissionnaire à la suite de la révélation de son implication dans l’assassinat de son vice-président) avait continué à gérer la crise économique et financière en limitant les dégâts au vu de sa légitimité précaire et en l’absence d’un accord avec le FMI.

Mais, dès son entrée en fonction en août 2003, le jeune président Nicanor Duarte Frutos, élu le 27 avril, a fait preuve de volontarisme et de dynamisme.

D’une part, il a signé un accord avec l’ensemble des partis nationaux sur un projet économique ambitieux ; d’autre part, il a obtenu le soutien du FMI (73 millions de dollars pour les quinze premiers mois de son mandat), de la Banque mondiale et de la BID – Banque interaméricaine de développement – (pour la paiement de la dette). Ainsi la CEPALC (Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et les Caraïbes) annonçait-elle fin 2003 des résultats encourageants pour l’année écoulée : 2,3 % de croissance, une inflation en augmentation (évaluée à 14,2 %) et un déficit fiscal passé de 3,1 % à 0,8 % du PIB. Élu avec 37 % des voix, le président «colorado» d’obédience nettement anti-stroessniste (Alfred Stroessner avait imposé trente-cinq ans de dictature au Paraguay de 1954 à 1989) – qui ne détient pas la majorité absolue au Parlement – a fait montre en son début de mandat d’une grande habileté tant à l’égard du coloradisme divisé (UNACE – Union nationale des colorados éthiques, créée par le.... »

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