Au terme des élections législatives de 1998, la coalition sortante associant les socialistes (Parti du travail, PVDA), les libéraux de...
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Au terme des élections législatives de 1998, la coalition sortante associant les
socialistes (Parti du travail, PVDA), les libéraux de droite (Parti populaire
pour la liberté, VVD) et de gauche (Démocratie'66, D'66) avait été reconduite,
au détriment du Parti démocrate chrétien (CDA).
La cohésion du gouvernement a
toutefois été mise à rude épreuve en 1999.
Le 19 mai, le Sénat devait se
prononcer sur l'introduction du référendum décisionnel dans la vie politique.
Une majorité des deux tiers était requise.
Or, une voix a manqué : celle du
sénateur VVD Hans Wiegel.
D'66, qui avait fait de l'aboutissement de ce projet
une priorité, a refusé de rester dans la coalition gouvernementale.
Le lendemain
du vote, le Premier ministre socialiste Wim Kok a dû annoncer la fin de
celle-ci.
La coalition s'est ressoudée, mais cet épisode a érodé la confiance
populaire, introduit des forces centrifuges dans l'Exécutif et affaibli les
partis gouvernementaux lors du scrutin parlementaire européen du 13 juin 1999.
Les socialistes ont perdu deux de leurs huit sièges.
D'66 n'a conservé que deux
de ses quatre sièges.
Seuls les libéraux du VVD ont pu garder intacte leur
délégation parlementaire (six sièges).
Ce tassement n'a toutefois pas profité
aux démocrates chrétiens : ils sont sortis en têts du scrutin, mais un siège
leur a échappé.
Les vainqueurs ont été d'une part les partis protestants de
droite, qui ont obtenu un mandat, et la gauche.
Groen Links (Verts) a quadruplé
sa représentation avec quatre sièges et le Parti socialiste en a remporté un
pour la première fois.
Ce résultat et ses enseignements ont néanmoins été
accueillis avec prudence, eu égard à la très forte abstention qui a marqué ce
scrutin (70 %).
Le dossier....
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