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Auribus teneo lupum Je tiens le loup par les oreilles Cette expression est citée comme proverbiale par Térence (Phormio, 506...

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« Auribus teneo lupum Je tiens le loup par les oreilles Cette expression est citée comme proverbiale par Térence (Phormio, 506 ).

qui ajoute au vers suivant : Nam neque quo pacto a me amittam neque uti retineam scia, « Je ne sais ni de quelle façon le lâcher ni comment le retenir ».

Cette sentence souligne donc les doutes et les incertitudes qui découlent d'une situation particulièrement risquée.

On la trouve également chez d'autres auteurs, notamment chez Varron (De lingua Latina, 7, 31) et chez Suétone, qui l'attribue à Tibère, perpétuellement angoissé par les risques qu'il courait en tant qu'empereur (Vie des douze Césars, 3, 25).

Cette explication était elle aussi devenue traditionnelle : cf.

ainsi, Caecilius (79 sq.

R.

3); saint Jérôme, Adversus lohannem Hierosolymitanum, 6 (PL 23, 395d) et Querolus, 5, 3 55, 22 Peiper.

La formule parallèle grecque, Twv wTwv Ëxw Tov ÀuKov, fut attribuée à l'auteur comique Apollodore de Caryste par Meineke et Fritzsche (fr.

22 K.-A.) ; mais on pourrait également citer Polybe (30, 20, 8 sq.) ; Plutarque (Praecepta gerendae reipublicae, 802d).; Aristénète (Ep., 2, 3); quelques parémiographes (Macar.

8, 44); le commentaire du passage de Térence par Donat; mais aussi Alvaro de Cordoue (Ep., 20 [PL.... »

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