Aut bibas aut abeas ou boire ou s'en aller Cicéron ( Tusculanae disputationes, 5, 41, 118) reprend cet adage, fréquemment...
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Aut bibas aut abeas
ou boire ou s'en aller
Cicéron ( Tusculanae disputationes, 5, 41, 118) reprend cet adage, fréquemment utilisé chez les Grecs dans les banquets, en le transposant
sur un plan plus existentiel : de même que dans les banquets il est prétërable de boire et de profiter de la bonne compagnie plutôt que de
devenir l'objet de plaisanteries pénibles des personnes qui ont trop bu
et de se voir contraint à partir, de même dans l'existence mieux vaut
tàire bonne figure face aux coups du sort plutôt que de mettre fin à sa
vie.
de manière à ne plus souffrir.
L'expression grecque, qui semble ne
pas avoir été utilisée avant Cicéron (bien que certains citent à tort
Athénée, 10, 400c) devait être: ~ rri0L ~ aTT19t ; les recueils de sentences médiévales répertorient quant à eux : Aut bibat aut abeat quisquis sedet inter amicos, «Situ t'asseois en bonne compagnie, bois ou
va-t-en ! » (Walther 1840) -Aut bibat aut abeat restant la forme la plus
usuelle : c'est celle que reprend Erasme en tant que lemme dans ses
Adagia ( 1, 10, 47), et la même expression apparaît dans une lettre du
3 juin 1506 de Johannes Eck à Matthias Ackermann, dans les Essais
de Montaigne (2, 12) et dans les Vitae philosophorum (275) de
\1elchior Adam en 1612.
Nos langues modernes européennes continuent à employer....
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