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Autonomie palestinienne 2004-2005 L'après-Arafat Encadré : Les institutions de l'Autonomie palestinienne et leurs compétences Encadré : Les Territoires autonomes et...

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« Autonomie palestinienne 2004-2005 L'après-Arafat Encadré : Les institutions de l'Autonomie palestinienne et leurs compétences Encadré : Les Territoires autonomes et occupés (au 1.8.05) Encadré : Le calendrier des accords Le décès du président de l’Autorité palestinienne d’autonomie Yasser Arafat, le 11 novembre 2004, a engendré un ensemble de successions du fait du cumul des fonctions qui caractérisait l’exercice du pouvoir du chef historique de la revendication nationale palestinienne.

En dépit d’une situation difficile tant en diplomatie qu’en politique intérieure, mais également malgré des rumeurs d’empoisonnement, ces successions ont été réglées avec calme et rapidité.

Mahmoud Abbas (dit « Abou Mazen »), secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (CEOLP), chargée de la représentation de l’ensemble des Palestiniens dans le monde, et ancien Premier ministre de l’Autorité d’autonomie, a été désigné par ses pairs président du CEOLP, le jour même du décès, et, selon un mode contesté, six mois plus tard, président de l’État de Palestine proclamé en 1988 par le Conseil national palestinien (CNP), Parlement en exil de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine).

Sans enthousiasme, il a été élu par les Palestiniens résidant en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza, le 9 janvier 2005, président de l’Autorité palestinienne d’autonomie, créée en 1993 pour la mise en œuvre des accords intérimaires dans le cadre du « processus d’Oslo » (supposé s’achever en 1999).

Seule la direction du Fath, la principale organisation membre de l’OLP, lui échappait, confiée par les membres de son Conseil central à Farouk Kaddoumi (« Abou Loutf »), fondateur du mouvement (avec M.

Abbas), ministre des Affaires étrangères de l’État de Palestine et chef du Département politique de l’OLP. F.

Kaddoumi, opposé aux accords d’Oslo, a toujours refusé de s’installer dans les Territoires autonomes. En février 2005, le nouveau président de l’Autorité renouvelait sa confiance au Premier ministre Ahmad Qoreï (« Abou Ala »), qui constituait un nouveau gouvernement majoritairement constitué de jeunes technocrates. Le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait su exploiter la « lutte contre le terrorisme international » engagée par les États-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

Ayant érigé Yasser Arafat en obstacle à la paix, il avait obtenu du président américain George W.

Bush son acquiescement à l’unilatéralisme israélien dans un climat général d’attentisme de la part de la communauté internationale. L’arrivée au pouvoir de M.

Abbas, candidat de celle-ci tout entière, était censée débloquer la situation.

Un mois après son élection, à l’occasion d’un « sommet » régional tenu en février 2005 à Charm el-Cheikh à l’invitation de l’Égypte et en présence du roi Abdallah de Jordanie, M.

Abbas annonçait à A.

Sharon avoir obtenu, en échange d’un arrêt des violences israéliennes, une promesse de calme (tahdiyya) de la part des organisations palestiniennes.

Un arrêt – précaire – de la seconde intifada commencée en septembre 2000 (début 2005, le bilan s’élevait à 3 500 morts côté palestinien et un peu plus de 1 000 côté israélien) pouvait être observé et des réformes des services de sécurité étaient lancées.

Cependant, trois mois plus tard, la négociation diplomatique n’avait toujours pas repris quand les signes de normalisation en provenance d’Israël se faisaient rares. Tandis que la date du.... »

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