Autriche 1985-1986 En 1985, l'Autriche a continué de se colleter avec les difficultés de l'après Kreisky, dans une ambiance de...
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Autriche 1985-1986
En 1985, l'Autriche a continué de se colleter avec les difficultés de l'après Kreisky, dans une ambiance de
scandales et de fin de règne.
Déjà placé sur la sellette par l'affaire du barrage de Hainburg et celle du criminel de guerre Walter Reder
(hiver 1984-1985), le chancelier Fred Sinowatz (social-démocrate, SPÖ) a dû faire face à une levée de
boucliers allant des écologistes à l'opposition conservatrice lorsqu'il a annoncé sa décision (avril 1985)
d'acquérir pour l'armée autrichienne des avions intercepteurs Draken.
Puis en juin a éclaté le scandale
des vins autrichiens: des milliers d'hectolitres de vin du Burgenland, exportés principalement en
Allemagne, étaient "enrichis" au glycol.
Après avoir tenté d'étouffer l'affaire, le gouvernement a dû se
résoudre à convoquer le Parlement en plein mois d'août pour adopter une loi instaurant un contrôle
rigoureux sur la production viticole.
En décembre 1985, nouveau scandale, celui de la VOEST, la plus grande entreprise nationalisée du pays
(sidérurgie): on apprenait que les responsables d'une de ses filiales avaient perdu cinq milliards de
schillings en spéculant sur le cours du pétrole.
On découvrait bientôt que ces spéculations, fréquentes
dans le secteur nationalisé, étaient souvent accompagnées de corruption.
L'opposition conservatrice
(ÖVP) est partie en guerre contre le secteur nationalisé et l'administration social-démocrate.
Début 1986,
quelques autres scandales liés à des ventes d'armes illégales (à l'Iran via la Libye) sont venus apporter de
l'eau à son moulin.
Davantage ébranlée par cette....
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