Devoir de Philosophie

Autriche 1991-1992 L'élection présidentielle de mai 1992 a marqué un tournant dans la vie politique autrichienne. Kurt Waldheim a été...

Extrait du document

« Autriche 1991-1992 L'élection présidentielle de mai 1992 a marqué un tournant dans la vie politique autrichienne.

Kurt Waldheim a été remplacé à la tête de l'État par Thomas Klestil, le candidat du parti conservateur (ÖVP, Parti populaire autrichien), un diplomate de haut rang.

Le départ de K.

Waldheim a mis fin, pour l'Autriche, à six années d'isolement international: l'ex-président avait lui-même reconnu que le statut de paria que lui avait imposé le monde occidental - après la polémique portant sur son rôle d'officier de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale - avait nui à son pays, et il avait décidé de ne pas solliciter un second mandat.

L'Autriche allait désormais pouvoir se consacrer pleinement à ses relations extérieures et entamer les négociations en vue de son adhésion à la Communauté européenne. La victoire de T.

Klestil sur Rudolf Streicher, le candidat du SPÖ (Parti socialiste d'Autriche), a représenté aussi la première grande défaite pour le chancelier fédéral Franz Vranitzky et pour son parti.

C'est en présentant T.

Klestil comme un candidat au-dessus des partis que l'ÖVP a réussi à renouer avec le succès, dans un climat de morosité générale.

Parti minoritaire dans la coalition gouvernementale dirigée par F.

Vranitzky, l'ÖVP n'est pas parvenu pour autant à améliorer sa cote de popularité dont la baisse a atteint un seuil historique.

De même, l'élection présidentielle a montré que le Parti socialiste ne pouvait même plus compter sur son électorat traditionnel.

Ainsi a pris fin l'ordre politique de l'après-guerre selon lequel les deux "partis du peuple", les "rouges" (SPÖ) et les "noirs" (ÖVP), se partageaient la politique et l'administration. Le malaise politique n'a pas eu de répercussion sur l'économie, laquelle est restée prospère.

En 1991, elle a encore résisté à la récession internationale en maintenant un taux de croissance d'environ 3%, un taux d'inflation légèrement au-dessus de 3% et un taux de chômage.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓