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Autriche 1992-1993 A l'automne 1992, l'économie autrichienne s'est, elle aussi, trouvée touchée par la chute de la croissance, suivant en...

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« Autriche 1992-1993 A l'automne 1992, l'économie autrichienne s'est, elle aussi, trouvée touchée par la chute de la croissance, suivant en cela l'évolution allemande avec un peu de retard et sous une forme légèrement atténuée.

Le taux de croissance du PNB s'est effondré à 2% tandis que le taux de chômage a grimpé à 5,9%, un niveau jamais atteint depuis les années cinquante.

Cependant le boom touristique qui s'est maintenu à l'intérieur des frontières et les exportations vers les nouvelles démocraties d'Europe de l'Est ont progressé de façon continue. Le pays a continué de jouir d'une situation politique stable.

Avec l'élection de Thomas Klestil, le candidat du parti conservateur (ÖVP, Parti populaire d'Autriche) qui a remplacé Kurt Waldheim à la présidence en mai 1992, la politique autrichienne n'a plus eu à rougir de son chef d'État sur la scène internationale (son rôle d'officier de la Wehrmart pendant la Seconde Guerre mondiale avait valu à K.

Waldheim un grand isolement diplomatique).

Certes, le gouvernement issu de la "grande coalition" entre le parti conservateur (32% des voix aux élections législatives de 1990) et le Parti socialiste d'Autriche (SPÖ) dirigé par le chancelier fédéral Franz Vranitzky (43% des voix) a souffert, comme tous les gouvernements ouesteuropéens, d'un manque de crédibilité, mais beaucoup moins que dans d'autres pays.

Dès le milieu des années quatre-vingt, le Parti socialiste, au pouvoir à partir de 1970, est sorti de la phase des grands scandales que connaissaient encore en 1993 ses équivalents français et italien. Mais le fait le plus marquant aura été que la montée du Parti libéral d'Autriche (FPÖ),.... »

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