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Autriche 1999-2000 Au ban de l'Union européenne Les élections générales au Conseil national (Parlement) du 3 octobre 1999 ont consolidé...

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« Autriche 1999-2000 Au ban de l'Union européenne Les élections générales au Conseil national (Parlement) du 3 octobre 1999 ont consolidé le Parti libéral d'Autriche (FPÖ de Jörg Haider), perçu comme se situant très à droite de la scène politique.

Les deux partis de la coalition gouvernementale, le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ, centre gauche) et le Parti populaire d'Autriche (ÖVP, centre droit), ont reculé en suffrages et en sièges.

Tout en conservant sa position de premier parti d'Autriche, le SPÖ n'est parvenu à recueillir que 33,2 % des voix, réalisant le plus mauvais score de son histoire.

L'ÖVP a également atteint son plancher, avec des pertes toutefois moindres que le SPÖ (26,9 %).

Le FPÖ a atteint le même pourcentage, mais avec quelques centaines de voix supplémentaires, devenant ainsi pour la première fois le deuxième plus important parti du pays.

Les Verts, deuxième parti d'opposition (centre gauche), ont gagné du terrain, en passant de 4,8 % à 7,4 % des voix.

Le Forum libéral (parti d'opposition centriste) a manqué de peu les 4 %, perdant sa représentation (10 sièges) au Parlement.

Les 183 sièges de celui-ci se répartissaient ainsi : 65 au SPÖ (6), 52 à l'ÖVP (- 1), 52 au FPÖ (+ 12) et 14 aux Verts (+ 5). Le verdict des urnes surprenait toutefois moins une fois rapproché des évolutions du premier semestre 1999.

Aux régionales, le FPÖ avait obtenu de très bons résultats.

Ainsi est-il devenu le premier parti de Carinthie.

Le SPÖ et l'ÖVP n'ont pas pu (ou pas voulu) associer leurs forces pour empêcher J.

Haider d'accéder au poste de gouverneur du Land.

Les partis gouvernementaux ont échoué à tirer profit, à la fois, de l'évolution économique favorable et de la forte visibilité qu'ils avaient acquise durant le second semestre 1998 où l'Autriche présidait l'Union européenne (UE). Les scores des élections d'octobre 1999 permettaient d'envisager trois configurations gouvernementales. Les Verts n'étant pas assez puissants pour former une majorité avec l'un des plus grands partis, toute alliance entre le SPÖ, le FPÖ et l'ÖVP constituait une possibilité, mais le SPÖ avait clairement exclu la perspective d'un accord avec le FPÖ.

Cette situation a placé l'ÖVP en position de pivot : il lui revenait de décider qui serait à la tête du pays : lui-même en partenariat avec le SPÖ ou lui-même et le FPÖ. Après avoir envisagé de rester dans l'opposition, l'ÖVP a ouvert une négociation avec le SPÖ pour le renouvellement de l'ancienne "grande coalition" SPÖ-ÖVP.

Fortement encouragés par le président de la République Thomas Klestil, le SPÖ (représenté par le chancelier et président du parti Viktor Klima) et l'ÖVP (représenté par le vice-chancelier et président du parti Wolfgang Schüssel) sont parvenus à un accord en janvier 2000, mais les négociations ont fini par achopper sur la question des nominations gouvernementales.

Bravant les mises en garde de T.

Klestil et des gouvernements européens, W. Schüssel est entré en pourparlers avec le FPÖ.

Et, le 3 février, il a signé avec Jörg Haider un accord de coalition.

T.

Klestil,.... »

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