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Autriche 2001-2002 Atmosphère de chahut Le gouvernement de coalition formé par le Parti populaire d'Autriche (ÖVP, conservateur) et le Parti...

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« Autriche 2001-2002 Atmosphère de chahut Le gouvernement de coalition formé par le Parti populaire d'Autriche (ÖVP, conservateur) et le Parti libéral d'Autriche (FPÖ, populiste) est entré en 2001 dans sa deuxième année d'existence.

Après une année 2000 dominée par les mesures bilatérales («sanctions») prises en février puis abandonnées par les quatorze États partenaires de l'Union européenne (UE) en septembre suivant, la politique intérieure du gouvernement autrichien s'est faite plus nette et plus marquante. Les élections parlementaires du Land de Vienne en mars 2001 (succédant à celles de Styrie et du Burgenland organisées en 2000) ont confirmé la tendance au déclin du FPÖ, alors que l'ÖVP - comme dans le Burgenland - ne tirait pas davantage profit de sa participation au gouvernement.

Les grands vainqueurs de ces scrutins ont été le SPÖ (Parti social-démocrate d'Autriche) remportant à nouveau la majorité absolue des sièges, et les Verts, tandis que l'échec viennois du Forum libéral semblait devoir écarter pour longtemps cette formation de la scène politique. L'instabilité de l'équipe FPÖ au sein du gouvernement s'est poursuivie : la liste des ministres de cette formation ayant quitté le cabinet de Wolfgang Schüssel (Michael Krüger, Elisabeth Sickl, Manfred Schmidt), du fait de résultats peu concluants, s'est encore allongée avec le départ de Monika Forstinger qui, quinze mois seulement après avoir repris le portefeuille du ministre Schmidt en novembre 2000, laissait son poste à Matthias Reichhold.

De nouvelles nominations sont aussi intervenues au secrétariat général du parti (avec la démission de Theresia Zierler) et dans ses échelons régionaux (notamment à la tête de celui du Tyrol au terme de dissensions internes). Pour sa part, l'ancien chef du FPÖ, Jörg Haider, a fait réagir l'opinion publique par ses attaques antisémites à l'encontre du président du Consistoire juif, Ariel Muzicant, dans son traditionnel discours politique du mercredi des Cendres (2001).

Il a, de plus, perdu le procès très médiatisé au niveau international qui l'opposait au politologue Anton Pelinka : la cour d'appel a retenu qu'on pouvait reprocher à J.

Haider d'«entretenir une certaine proximité avec le national-socialisme ainsi qu'un certain flou lui permettant de ne pas reconnaître dans leurs véritables dimensions les atrocités du régime nazi». J.

Haider a violemment critiqué, fin 2001, un jugement de la Cour constitutionnelle allant jusqu'à demander la démission de son président, Ludwig Adamovitch.

La Cour avait expressément stipulé que dans les régions où les minorités atteignent 10 % de la population, les indications topographiques doivent être bilingues.

En Carynthie notamment, une discrimination s'est exercée de fait pendant plusieurs décennies envers la minorité de langue slovène. En 2001, le gouvernement ÖVP-FPÖ a bouclé un dossier important, à savoir celui des «travailleurs forcés» de la période nazie, en accordant des indemnités aux travailleurs forcés sous le régime hitlérien. Le dédommagement des victimes s'effectue par l'intermédiaire d'un Fonds pour la réconciliation, la paix.... »

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