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·~Autr,uf: :, fa.miliarité ! étrangeté ! et 0 Familiarité et distance 1. Le monde humain • Nous coexistons avec d'autres...

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« ·~Autr,uf: :, fa.miliarité ! étrangeté ! et 0 Familiarité et distance 1.

Le monde humain • Nous coexistons avec d'autres sujets dans un monde humain au sein duquel nous sommes tous differents.

Mais autrui se manifeste à nous dans un sentiment de familiarité, de similitude.

Être familier de quelqu'un, c'est vivre dans son intimité.

Étant de la même« famille», nous nous ressemblons, avons un « air de famille». • En ce sens, notre expérience du monde humain n'est ni anonyme, ni indifférente.

Les semblables que nous rencontrons se distribuent sur une échelle de proximité. 2.

Le sentiment d 'humanité • Habiter un tel monde, c'est attendre d'autrui qu'il se comporte en être humain.

Si d'un objet nous attendons avant tout son utilité, voire sa beauté, nous saisissons autrui dans un sentiment spécifique d'humanité.

Sa familiarité ne signifie cependant pas qu'il y ait identité entre nous. • Toute fusion est impossible : autrui demeure toujours à une certaine distance de nous.

Nous pouvons faire l'effort de la diminuer, sans jamais l'annuler.

Autrui est bien cet autre dont nous éprouvons la différence à chaque moment, en tant qu'alter ego : ressemblance de l'autre, altérité du semblable. Il) La présence ango~ sante d'autrui 1.

La liberté d'autrui Cette distance est une donnée de notre rapport aux autres, jusqu'à éprouver un sentiment d 'étrangeté.

Car la liberté d'autrui est angoissante.

Nous pensions l'avoir saisi dans sa singularité et, subitement, il révèle un visage que je ne puis reconnaître.

Notre familiarité n'était donc qu'une apparence; autrui n'est plus alors l'objet d'une idée claire.

La proximité révèle un sentiment incertain, non une connaissance de • Le lien avec autrui ne se noue que comme son être.

Pourtant, ne voyons-nous pas, par responsabilité.

• exemple, son visage trahir ses pensées ? E.

Lévinas 2.

Comportement et conscience • D'autrui, nous saisissons un comportement et des si nes.

Nous r'entrons pas dans sa conscience.

Il nous offre sa parole ou ses gestes pour signifier sa pensée.

Mais il y « Je perço.... »

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