Azerbaïdjan 1996-1997 L'Azerbaïdjan semble, en cette fin de décennie, à la veille de devenir le centre nerveux de la vie...
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Azerbaïdjan 1996-1997
L'Azerbaïdjan semble, en cette fin de décennie, à la veille de devenir le centre nerveux de la vie
économique en Transcaucasie et dans le Caucase russe, avec un rôle particulièrement important en
Tchétchénie, par laquelle devrait transiter une partie importante du "nouveau pétrole" azerbaïdjanais.
Mais pour Bakou, la gestion géopolitique de cette manne pétrolière est complexe.
Alors que contrats
pétroliers et partenariats se multipliaient avec les plus grandes compagnies occidentales et russes, de
nombreuses questions restaient en suspens: privilégier une alliance Russie/CEI (Communauté d'États
indépendants) ou Turquie/Occident? Un cinquième du territoire restait occupé par les combattants
arméniens (alors que le pays compte un million de réfugiés), dans le contexte de la situation bloquée au
Haut-Karabakh (territoire d'Azerbaïdjan peuplé majoritairement d'Arméniens).
En 1996, la production de pétrole avait encore chuté (9 millions de tonnes contre 21 millions en 1965),
mais les réserves off shore de l'Azerbaïdjan pourraient atteindre plusieurs milliards de tonnes.
Après le
"contrat du siècle", signé en septembre 1994 avec la British Petroleum et l'Américain Amoco, d'autres ont
suivi en 1995 et 1996.
Si les compagnies russes n'avaient obtenu qu'une participation de 10 % dans le
Consortium international de la Caspienne (AMOC), le contrat de Kyapaz, signé en juillet 1997, leur assure
une place prépondérante.
La Russie, l'Iran et le Turkménistan se sont opposés à l'Azerbaïdjan sur la
question des eaux territoriales.
La question du transit du pétrole de la mer Caspienne restait entière et la décision de construire un
nouvel oléoduc a été reportée à 1998.
Tandis que la Russie tentait d'imposer le passage par son
territoire, la Géorgie fondait de grands espoirs dans son élection.
L'ombre....
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