Azerbaïdjan 1997-1998 Courtisé par les grandes compagnies pétrolières - désormais massivement présentes dans un pays dont les réserves de pétrole...
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Azerbaïdjan 1997-1998
Courtisé par les grandes compagnies pétrolières - désormais massivement présentes dans un pays dont
les réserves de pétrole offshore se montent à plusieurs milliards de barils -, flatté par plus d'un État qui,
hier encore, ignorait jusqu'à son existence, l'Azerbaïdjan se trouve désormais le centre d'un enjeu
économique et géopolitique dont il maîtrise difficilement les données.
Alors que les investissements
étrangers se sont multipliés, s'est posée la question de savoir comment assurer l'évacuation du " nouveau
pétrole " vers les marchés occidentaux.
La Russie, pour des raisons autant économiques que
stratégiques, s'est montrée désireuse de voir transiter la plus grande partie de cette manne par son
territoire.
Mais comment échapper à une trop grande dépendance sans pour autant froisser l'ancienne
puissance tutélaire, tandis que Turcs et Géorgiens, épaulés par les Occidentaux, tentaient d'imposer leur
propre route ? Des trois États de Transcaucasie, l'Azerbaïdjan est le seul à ne pas abriter de bases russes
sur son territoire, occupé à hauteur de 15 % par les combattants arméniens dans le contexte de la
situation bloquée au Haut-Karabakh (territoire d'Azerbaïdjan à population majoritairement arménienne) avec près d'un million de réfugiés dont la situation restait précaire.
Aucune solution ne semblait poindre à
l'horizon, alors qu'un nouveau président, moins enclin au compromis, était élu à Erevan.
La question du statut de la Caspienne (mer ou lac) pour les droits des États riverains restait entière.
Alors
que les tensions entre États riverains semblaient s'estomper, Moscou tentait de susciter des traités
bilatéraux, tandis que Bakou s'en tenait à une position ferme afin de protéger les zones contestées, en
particulier par le Turkménistan.
La vie politique est restée marquée par la forte....
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