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Bangladesh 1989-1990 Président du Bangladesh depuis 1982, le général Hussein Mohammad Ershad semble avoir battu un record de longévité dans...

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« Bangladesh 1989-1990 Président du Bangladesh depuis 1982, le général Hussein Mohammad Ershad semble avoir battu un record de longévité dans ce pays où les assassinats ont été, pour ses prédécesseurs, une forme quasi banalisée de succession depuis l'indépendance du pays en 1971.

Les années 1989-1990 ont marqué une consolidation certaine de sa position et un renforcement de son gouvernement. L'opposition est apparue de plus en plus désunie après avoir brisé son alliance fragile, consacrée en 1988 par une plate-forme unique, et être retournée à la situation antérieure de quatre blocs distincts (la Ligue awami, le Parti national du Bangladesh (BNP), le Jamaat-i islami et les petits partis de gauche).

La stratégie originale de H.

M.

Ershad de regrouper au sein de son gouvernement des forces antagonistes de droite et de gauche a constitué un atout politique décisif dans un contexte de clientélisme et de factionnalisme généralisé.

Des groupes ont pu être amenés à rallier le parti gouvernemental (Jatyo), de manière tactique, l'accréditant ainsi.

Ce renforcement a confirmé la légitimité du gouvernement au regard des puissances occidentales. La pression internationale pour plus de démocratie a en effet été très forte.

Elle a abouti, en 1989, à ce que l'organisation des élections régionales suive une marche apparemment régulière, ce qui a rendu possible l'augmentation de l'aide internationale de plus en plus indispensable à l'économie du pays.

A la suite des inondations catastrophiques de 1988, le gouvernement français a participé de façon croissante à l'aide internationale en faveur de ce pays.

Premier président de la République française à se rendre au Bangladesh, François Mitterrand a, lors de son séjour en février 1990, proposé des solutions aux problèmes écologiques dramatiques du Bangladesh.

Le projet présenté par la Banque mondiale, auquel la France participerait à hauteur de 140 millions de francs de 1990 à 1995, prévoit l'endiguement des trois fleuves. Une forme certaine de stabilisation politique caractérise donc cette période.

La paix sociale.... »

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