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Bangladesh 2001-2002 Les vicissitudes du processus démocratique En dépit des tentatives de l'opposition (Parti national du Bangladesh, BNP) pour faire...

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« Bangladesh 2001-2002 Les vicissitudes du processus démocratique En dépit des tentatives de l'opposition (Parti national du Bangladesh, BNP) pour faire tomber le gouvernement dirigé par la Ligue Awami (AL), celle-ci est parvenue à achever son mandat.

Elle a transmis le pouvoir à un gouvernement intérimaire, en juillet 2001, pour qu'il organise des élections législatives le 1er octobre.

L'AL a enregistré un score historiquement bas (62 sièges sur 300), mais a élargi sa base électorale (avec 40,2 % des suffrages exprimés contre 37,5 % en 1996, l'AL est devenue la première formation non coalisée du pays).

La coalition victorieuse, réunissant le Jamaat-i-Islami, l'Islami Oikya Jote et une faction du Jatiya Party (Naziur), dirigée par le BNP, a recueilli 214 sièges et obtenu 47 % des voix contre 42,1 % en 1996. Selon les observateurs, ces élections se sont tenues en toute liberté et régularité, avec un taux de participation de 74,9 %.

Des irrégularités ont toutefois été relevées dans certaines circonscriptions (intimidations, violences, entraves au vote). La neutralité du gouvernement intérimaire a été mise en cause : un nombre très élevé de fonctionnaires (1 500) ont été remplacés ; l'armée a expulsé des agents électoraux et interdit l'accès des bureaux de vote à des observateurs accrédités.

Le juge Latifur Rahman, conseiller en chef du gouvernement intérimaire, a été soupçonné de partialité du fait de la présence de personnalités politiques dans son cabinet pendant la période de sélection.

L'institution du gouvernement intérimaire pourrait disparaître si elle apparaît politisée et transgressant sa mission, ce qu'elle a fait en mettant les bases militaires du pays à la disposition des forces américaines après les attentats du 11 septembre. Le rôle de la Commission électorale a aussi été mis en cause.

Son responsable s'est arrogé le poste de chef du Conseil de sécurité mis en place pour veiller au bon respect de l'ordre et de la loi.

Par ailleurs, on a fermé les yeux sur les dépassements des dépenses de campagne et les pots-de-vin.

Enfin, les personnes endettées, qui n'auraient pas dû pouvoir présenter leur candidature, ont été autorisées à rééchelonner leurs traites.

La réputation de la Commission électorale a aussi souffert lors des élections municipales (25 avril 2002).

Le faible taux de participation (entre 5 % et 15 %) a ainsi été attribué aux intimidations et à la peur.

Les irrégularités ont été massives et l'AL a boycotté ces scrutins. Les controverses partisanes, obstacles au développement La détermination du gouvernement du nouveau Premier ministre, la begum Khaleda Zia, à harceler l'opposition a assuré sa quasi-neutralisation au Parlement.

C'est pourquoi l'opposition a eu recours à l'agitation populaire, ne respectant pas son engagement préélectoral de renoncer à la politique de grève (hartal) et de non-coopération parlementaire.

Les débats parlementaires sont donc restés ternes et les commissions parlementaires peu productives. En juin 2002, l'AL a rejoint la Chambre.

Elle a en effet considéré que le budget allait «contre le peuple», les impôts payés par les pauvres ayant augmenté, tandis que ceux concernant les riches diminuaient.

De plus, l'AL a estimé inconstitutionnelle la démission à laquelle le président de la République, A.Q.M. Badruddoza Chowdhury, a été acculé, le 21 juin 2002, par le BNP qui lui reprochait sa neutralité.

A.Q.M. Badruddoza Chowdhury avait refusé de se laisser entraîner dans la controverse partisane sur les mérites respectifs des anciens présidents Zia ur-Rahman (époux de Khaleda Zia, assassiné en 1981) et Sheikh Mujibur Rahman (père du Premier ministre précédent, Sheikh Hasina Wajed, assassiné en 1975) durant la guerre de libération.

Le BNP, qui cherche à fonder sa légitimité sur le culte de Zia, a «mal pris» la chose, car continuant de considérer A.Q.M.

Badruddoza Chowdhury comme l'un des siens.

L'initiative permettait aussi de préparer au leadership Tarique Rahman, le fils de Khaleda Zia, nommé secrétaire du parti le lendemain. Le gouvernement BNP a pris des mesures audacieuses pour combattre la pollution.

Dès janvier 2002, l'utilisation des sacs en plastique a été proscrite.

Ils bouchaient les systèmes d'évacuation des villes, diminuaient la fertilité des sols, libéraient à la combustion des gaz toxiques et représentaient des.... »

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