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Bangladesh 2002-2003 Relatif échec de la lutte contre la criminalité Un an après sa victoire aux élections d'octobre 2001, le...

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« Bangladesh 2002-2003 Relatif échec de la lutte contre la criminalité Un an après sa victoire aux élections d'octobre 2001, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) a mis en œuvre une politique musclée afin d'honorer sa principale promesse électorale : la lutte contre l'insécurité. D'octobre 2002 à janvier 2003, l'opération Clean Heart a mobilisé l'armée en plus du dispositif policier déjà en place, mais s'est traduite par un relatif échec, le niveau de criminalité (325 morts par mois) demeurant supérieur à celui du gouvernement précédent.

Ces mesures n'ont pas non plus empêché plusieurs attaques terroristes, comme l'attentat meurtrier du 7 décembre 2002 à Mymensingh.

À la suite de cette vague d'attentats, des soupçons pesaient sur certaines organisations interdites, comme Shahadat-e al-Hiqma (groupe islamiste radical).

La lutte contre la criminalité a surtout remis en cause les progrès de l'État de droit, puisque l'armée a eu recours à la torture et que, le 23 janvier 2003, a été votée une loi accordant une totale immunité aux soldats ayant participé à la campagne.

La Ligue Awami, principal parti d'opposition, a dénoncé cette politique dont l'objectif était selon elle de persécuter ses militants. Les élections des Union Parishad (conseils locaux), organisées du 25 janvier au 16 mars 2003, laissaient espérer une relance du processus démocratique.

Or, si le taux de participation a atteint 81,7 %, les cas de violences ont triplé par rapport aux élections de 1997, du fait de l'implication de nombreux candidats dans des activités criminelles. Efforts économiques Le gouvernement de Khaleda Zia a connu davantage de succès dans ses efforts pour stabiliser l'environnement macroéconomique.

La réduction du déficit public (passé de 4,7 % du PIB en 2002 à 4,2 % en 2003) a été principalement due à une réforme des impôts visant à augmenter l'assiette fiscale.

Le rythme des privatisations s'est accéléré, la mesure la plus spectaculaire étant la fermeture en juillet 2002 d'Adamjee Jute Mills, une entreprise publique de 25 000 salariés qui accusait de lourdes pertes.

Enfin, les coupes budgétaires voulues par le FMI et la Banque mondiale se sont répercutées sur les projets de développement, dont l'enveloppe budgétaire a diminué de 11 % en 2003.

La croissance (4,4 % en 2002), estimée à 5,2 % pour 2003, devait atteindre 5,8 % en 2004, grâce à la reprise des exportations vers les pays occidentaux, et malgré une légère hausse de l'inflation (2,4 % en 2003). Lors de la réunion du Forum de développement du Bangladesh en mai 2003, les donateurs.... »

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