Devoir de Philosophie

Baudelaire, Les Fleurs de Mal, « L’Irréparable ». […] 1. L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge 2. Est soufflée,...

Extrait du document

« Baudelaire, Les Fleurs de Mal, « L’Irréparable ». […] 1.

L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge 2.

Est soufflée, est morte à jamais ! 3.

Sans lune et sans rayons trouver où l'on héberge 4.

Les martyrs d'un chemin mauvais 5.

Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge. 6.

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? 7.

Dis, connais-tu l'irrémissible ? 8.

Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés, 9.

A qui notre coeur sert de cible ? 10.

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? 11.

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite 12.

Notre âme, — honteux monument, — 13.

Et souvent il attaque, ainsi que le termite, 14.

Par la base le bâtiment. 15.

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite ! 16.

J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal 17.

Qu'enflammait l'orchestre sonore, 18.

Une fée allumer dans un ciel infernal 19.

Une miraculeuse aurore ; 20.

J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal, 21.

Un être qui n'était que lumière, or et gaze, 22.

Terrasser l'énorme Satan ; 23.

Mais mon coeur que jamais ne visite l'extase 24.

Est un théâtre où l'on attend 25.

Toujours, — toujours en vain, — l'Être aux ailes de gaze ! Baudelaire, Les Fleurs de Mal, « L’Irréparable ». […] 1.

L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge 2.

Est soufflée, est morte à jamais ! 3.

Sans lune et sans rayons trouver où l'on héberge 4.

Les martyrs d'un chemin mauvais 5.

Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge. 6.

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? 7.

Dis, connais-tu l'irrémissible ? 8.

Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés, 9.

A qui notre cœur sert de cible ? 10.

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? 11.

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite 12.

Notre âme, — honteux monument, — 13.

Et souvent il attaque, ainsi que le termite, 14.

Par la base le bâtiment. 15.

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite ! 16.

J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal 17.

Qu'enflammait l'orchestre sonore, 18.

Une fée allumer dans un ciel infernal 19.

Une miraculeuse aurore ; 20.

J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal, 21.

Un être qui n'était que lumière, or et gaze, 22.

Terrasser l'énorme Satan ; 23.

Mais mon cœur que jamais ne visite l'extase 24.

Est un théâtre où l'on attend 25.

Toujours, — toujours en vain, — l'Être aux ailes de gaze ! Extrait d’un poème de Baudelaire, composé de 5 strophes de 5 vers : 5 quintils. Dans chaque quintil : alternance entre un alexandrin et un octosyllabe. Les rimes sont croisées, du type ABAB. Alternance respectée entre les rimes masculines et les rimes féminines (qui se terminent par –e, -es, -ent). Poème qui répète presque à chaque fois le vers 1 dans le derniers vers de la strophe. I- La fin A- Mort de l’espérance • « L'Espérance » : majuscule au substantif > allégorie.

Espérance qui se distingue par sa lumière.

Cf.

« brille ». • Mort de l’Espérance : fin de l’espoir.

« morte à jamais » : impossibilité de retrouver l’espoir. Cf.

toutes les expressions qui suggèrent la nuit, le manque de lumière (qui s’opposent à « brille »).

Ex : « sans lune et sans rayons » ; « a tout éteint ». Le poète insiste sur cette absence de lumière.

Cf.

l’adverbe « tout » + « sans… et sans… » : clôture. • « Les martyrs d'un chemin mauvais » : victimes… VS « Diable » :.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓