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Be�gsonJ1��9-1-941) NATURE ET SOCIÉTÉ: L'ÉLAN VITAL 7\. Tos sentiments et nos pensées se succèdent, poussés les uns 1 l par...

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« Be�gsonJ1��9-1-941) NATURE ET SOCIÉTÉ: L'ÉLAN VITAL 7\.

Tos sentiments et nos pensées se succèdent, poussés les uns 1 l par les autres ; ils se compénètrent, et composent la vie psy­ chologique.

Pour en préciser les contours, Bergson forge la notion de durée.

La durée est mouvement ; mais qu'est-ce qui fait qu'elle se meut? Qu'est-ce que cela qui, se mouvant au fond de moi, s'épanouit en pensée ; qui, me poussant et me retenant alternativement, éclate en désir? Cette force, Bergson l'appelle élan vital.

C'est élargir la recherche : l'élan vital meut la fourmi comme l'homme, et son énergie créatrice déborde en l'infinité des espèces qui se succèdent ou coexis­ tent ; c'est snr lui que reposent les sociétés humaines.

L'histoire enfin n'est-elle pas le cours des pro1:,Yf'ès de ce seul et même élan ·vital? 1.

L'individu vivant A.

Élan vital et science de la vie ■L'intelligence cherche à se retourner sur l'élan qui l'a créée pour le comprendre ; elle ne peut pour cela que le réduire indûment à du pré­ visible et du déjà connu : elle mécanise la vie (cf.

fiche 73).

Mais c'est au-delà de l'intelligence, dans une métaphysique de l'intµition, que la vie, qui est mouvement, se laisse connaître. ■L'intelligence distingue des corps dans la matière inerte.

La nature elle-même tend à isoler la vie en systèmes distincts : les individus vivants, composés de parties hétérogènes et animés de fonctions diverses.

Le système naturel n'est jamais totalement clos: l'individu est lié à l'univers pour subsister, agir et se reproduire.

Le vivant ne peut que tendre à l'individualité, sans jamais l'atteindre: il doit se reproduire, c'est-à-dire se diviser en deux.

Le vivant est plus animé de tendances mouvantes que composé d'états stables. ■ Chaque individu est la concrétion de l'élan vital, cette unique force créatrice, riche et imprévisible, qui se divise dans sa poussée ; chaque espèce est le résultat d'une direction qui s'est solidifiée dans un échec. En effet, le pouvoir créateur perd sa créativité dans la routine de l'ins­ tinct; l'élan vital n'a de succès que dans la création d'un être créateur. Au bout de ce progrès par tentatives qu'est l'histoire de la vie, se tient donc l'homme. B.

Les problèmes d'une science de la vie.... »

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