Belgique 1989-1990 Sur le plan politique, l'année 1989 a été plutôt calme, la coalition gouvernementale (chrétiensdémocrates, socialistes et nationalistes flamands)...
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Belgique 1989-1990
Sur le plan politique, l'année 1989 a été plutôt calme, la coalition gouvernementale (chrétiensdémocrates, socialistes et nationalistes flamands) n'ayant rencontré de difficultés majeures ni sur le front
social ni sur le front linguistique.
Les élections au Parlement européen de juin 1989 n'ont pas révélé de
bouleversements électoraux, mais on a noté une forte progression des Verts, ainsi que des résultats
divergents du Parti socialiste, qui a reculé en Flandre et progressé en Wallonie.
La préparation du budget 1990 a donné lieu à quelques débats, le gouvernement de Wilfried Martens
voulant réduire un fort déficit chronique en diminuant les dépenses (en matière de défense et de
protection sociale notamment) et en alourdissant la fiscalité indirecte.
De même, les projets de
réorganisation du réseau ferroviaire, liés à l'arrivée prochaine du train à grande vitesse TGV (qui
desservira Bruxelles en 1995), ont fait apparaître des dissensions entre Flamands et Wallons ; mais au
printemps 1990 on s'acheminait vers un compromis.
Les grands titres de la presse ont plus porté sur les
démêlés judiciaires de l'ancien Premier ministre, Paul Van Den Boeynants (déjà inculpé de fraude fiscale
et accusé d'avoir trempé dans une affaire de moeurs), et sur le vote d'une loi en faveur de l'avortement,
malgré l'opposition des chrétiens-démocrates et du roi, lequel a très temporairement renoncé à ses
pouvoirs constitutionnels pour ne pas avoir à signer le projet de loi.
Les principaux indicateurs économiques et financiers ont évolué favorablement.
Même s'il est encore
élevé (9,3% de la population active à la fin de 1989), le taux de chômage a légèrement diminué, tandis
que l'inflation est restée modérée (3,4% par an).
La réduction de la retenue à la source (de 25 à 10%)
sur les revenus d'obligations et de bons de caisse a freiné la fuite des capitaux vers le Luxembourg.
La restructuration des entreprises industrielles et tertiaires, qui s'était développée plus lentement et plus
tardivement que dans les autres pays de la CEE,....
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