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Belgique 2002-2003 Victoire des bleus et des rouges, échec des Verts Quinze jours avant l'élection fédérale organisée le 18 mai...

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« Belgique 2002-2003 Victoire des bleus et des rouges, échec des Verts Quinze jours avant l'élection fédérale organisée le 18 mai 2003, les Verts francophones (Écolo) démissionnaient du gouvernement fédéral dirigé par Guy Verhofstadt, marquant leur désaccord avec la conclusion d'un accord intervenu le 24 janvier 2003 entre le gouvernement fédéral et les gouvernements régionaux sur le passage de trois vols de nuit supplémentaires au-dessus de la région Bruxelles.

Le 18 mai 2003, la Belgique a connu un scrutin d'ajustement par rapport à la grande fragmentation politique issue du scrutin de 1999.

Les Belges étaient en effet appelés à choisir leurs 150 députés et les 40 sénateurs élus directement.

Les bouleversements électoraux ont été profonds : les familles socialiste et libérale sont apparues comme les deux grands vainqueurs du scrutin. Les socialistes (Parti socialiste.

Autres-SP.A-Spirit et Parti socialiste, PS) ont enregistré une progression spectaculaire.

En Wallonie, le PS a glané huit points, consolidant son statut de premier parti dans cet espace.

En Flandre, le cartel SP.A-Spirit a obtenu dix points de plus qu'aux élections homologues de 1999.

La combinaison de ces deux performances a permis aux socialistes de devenir la première famille politique du royaume.

En nombre de sièges, en revanche, ils ont été devancés par les libéraux (48 sièges contre 49).

Bien que leur progression ait été moins importante, les libéraux ont également enregistré une avancée.

Ils ont ainsi franchi un nouveau seuil historique, réussissant leur pari de maintenir loin derrière eux les démocrates chrétiens, avec lesquels ils ont même creusé l'écart (26,80 % des voix contre 18,72 %). Grandes perdantes du scrutin, les deux formations écologistes, pourtant présentes au sein du gouvernement fédéral sortant, ont enregistré une vraie déroute.

En Flandre, Agalev n'est même pas parvenu à décrocher un seul siège de député, pas plus qu'un mandat de sénateur ! Il a chuté de 11 % des suffrages en 1999 à 3,5 %.

Dans l'espace politique francophone, l'échec d'Écolo a aussi été notable, mais les Verts francophones ont réussi à recueillir quatre députés et un sénateur direct.

Au terme de trois jours de réflexion, les écologistes francophones et flamands ont décidé de se maintenir dans les majorités d'entités fédérées (exécutifs de la région-Communauté flamande, de la région wallonne et de la Communauté française).

Les deux ministres d'Agalev ont toutefois présenté leur démission et ont été remplacés par Ludo Sannen et Adelheid Byttebier. La famille démocrate chrétienne a subi une nouvelle érosion, atteignant un nouveau score plancher.

Le CD&V (Chrétiens, démocrates et flamands) et le CDH (Centre démocrate humaniste) ont chacun perdu 1 % et, respectivement, un et deux députés.

Mais, surtout, les démocrates chrétiens se sont retrouvés, pour la première fois depuis l'indépendance, à la troisième place politique du pays (et de très loin), alors qu'ils avaient été l'acteur politique dominant au xxe siècle.

Cet échec a coûté son poste au président du CD&V, Stefaan De Clerck, qui a démissionné et a été remplacé.... »

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