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Belgique 2004-2005 Un gouvernement et un Premier ministre affaiblis Avec les élections régionales et européennes du 13 juin 2004, l’aura...

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« Belgique 2004-2005 Un gouvernement et un Premier ministre affaiblis Avec les élections régionales et européennes du 13 juin 2004, l’aura du Premier ministre Guy Verhofstadt, ainsi que celles de son parti (VLD, Libéraux et démocrates flamands) et de son gouvernement ont beaucoup souffert.

Tout d’abord, à la mi-2004, il n’a pas obtenu la présidence de la Commission européenne qu’il ambitionnait.

Ensuite, il a clairement été distancé en voix de préférence par le précédent Premier ministre (Jean-Luc Dehaene, CD&V Chrétiens, démocrates et flamands) lors de l’élection européenne et, avec moins de 20 % des suffrages exprimés, son parti est devenu troisième formation politique en Flandre (juste devant les socialistes).

Il a ainsi été dépassé par le parti d’extrême droite Vlaams Blok (le Bloc flamand) ainsi que par son rival du centre, le CD&V, lequel allait prendre la tête d’une coalition tripartite des « partis traditionnels » (démocrates-chrétiens, socialistes et libéraux) en Flandre, ce qui allait mettre les partis flamands composant le gouvernement fédéral (libéraux et socialistes) en position périlleuse.

En tenant compte du fait que les trois partis traditionnels avaient formé des cartels électoraux avec de plus petits partis à la suite de l’instauration d’un seuil électoral de 5 % (pour la première fois appliqué aux élections régionales), le Vlaams Blok – qui allait se renommer Vlaams Belang (« L’intérêt flamand ») à la suite d’une condamnation pour racisme par la justice belge en novembre 2004 – devenait en fait le premier parti de Flandre. En outre, le VLD, qui avait déjà été proche de l’implosion lors de l’instauration du droit de vote aux ressortissants non européens pour les élections communales, connut à nouveau une lutte fratricide, à propos de la question du maintien ou non du « cordon sanitaire » qui empêche l’accès du parti d’extrême droite au pouvoir à tous les niveaux.

Lors de l’élection pour la présidence du parti, Hugo Coveliers, candidat des courants populiste et de droite (en 2003, il était encore président du groupe parlementaire VLD au Sénat), parvint à obtenir près de 40 % des suffrages.

Il était dans la foulée exclu du parti à la suite de déclarations offensantes et de sa prise de position en faveur de collaborations avec le Vlaams Belang. Au sein du gouvernement, Karel de Gucht, qui avait été prié de démissionner de son poste de président de parti avant les élections pour son entêtement sur le droit de vote des étrangers non ressortissants de l’Union européenne (UE), continua à s’illustrer au poste de ministre des Affaires étrangères en créant des tensions diplomatiques par des déclarations désobligeantes à l’encontre des décideurs congolais ou encore du Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende.

L’incapacité du Premier ministre à trouver des solutions aux dossiers délicats comme le survol de Bruxelles et le projet d’implantation d’une plateforme pour la société de.... »

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