Bénin 1990-1991 Le 4 avril 1991, le général Mathieu Kérékou - porté à la tête de l'État le 26 octobre...
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Bénin 1990-1991
Le 4 avril 1991, le général Mathieu Kérékou - porté à la tête de l'État le 26 octobre 1972 par un putsch, et
qui, en 1974, avait opté pour un régime marxiste-léniniste - se soumettait au verdict des urnes et cédait
la place à Nicéphore Soglo.
Le soulagement fut général.
Pour une fois, le dérapage dans l'alternance
sanglante n'avait pas eu lieu.
Les choses avaient débuté à la Conférence nationale des forces vives de la
nation, du 19 au 28 février 1990, qui avait décidé de mettre fin au parti unique et de mettre en place de
nouvelles institutions crédibles et respectueuses des droits de l'homme.
Le calendrier fixé fut respecté pour l'essentiel.
Il débuta par la légalisation des partis politiques: 35 au
total.
Seul le Parti communiste de Dahomey (PCD) refusa de se soumettre à la procédure
d'enregistrement.
La liberté de la presse fut ensuite assurée.
Les lois d'exception relatives à l'internement
administratif furent aussi abrogées.
Des élections locales permirent, les 10 et 11 novembre 1990, de
désigner maires de communes et responsables de villages et de quartiers.
La constitution nouvelle fut
approuvée par référendum le 2 décembre 1990 (93,2% de "oui"); elle a institué un régime présidentiel.
Le 17 mars 1991, furent organisées les élections législatives.
La victoire revint à une coalition de quatre
partis soutenant Nicéphore Soglo.
Notre cause commune (NCC) d'Albert Tévoedjrè et le Parti socialdémocrate d'Amoussou Bruno réalisèrent des....
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