Bénin 1992-1993 Célébrant à leur façon le troisième anniversaire de la conférence nationale qui a consommé la disparition du régime...
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Bénin 1992-1993
Célébrant à leur façon le troisième anniversaire de la conférence nationale qui a consommé la disparition
du régime marxiste-léniniste, 22 partis d'opposition ont créé, en février 1993, la Convention nationale des
forces du changement dont l'un des animateurs, Albert Tévoedjré, a lancé "un appel à tous les
démocrates du monde pour mettre la démocratie béninoise en observation et démontrer qu'elle ne
fonctionne pas normalement".
A la tête de ce pays, pourtant présenté comme un modèle de transition démocratique, le président
Nicéphore Soglo, souvent critiqué pour son entourage et taxé de népotisme, a conforté ses positions
après un début de mandat laborieux.
A partir de juin 1992, il a disposé d'une majorité à l'Assemblée
nationale, présidée par son adversaire Adrien Houngbédji: à cette date, 34 des 64 députés, issus de dix
partis politiques, se sont regroupés sous la bannière Le Renouveau.
L'armée béninoise a réduit, en août
1992, à Natitingou la mutinerie d'un groupe de militaires associé au capitaine Pascal Tawes, ancien de la
garde présidentielle du général Mathieu Kérékou, qui a fui le pays.
Mohamed Cissé, marabout omnipotent
de l'ancien chef de l'État, a été condamné à dix ans de prison, au mois de septembre.
Présidant la Communauté économique des États....
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