Bénin 1993-1994 En appelant au gouvernement, en septembre 1993, sept personnalités lui étant proches sans consulter le Parlement comme le...
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Bénin 1993-1994
En appelant au gouvernement, en septembre 1993, sept personnalités lui étant proches sans consulter le
Parlement comme le prévoit la Constitution, le président Nicéphore Soglo, élu en mars 1991, a
mécontenté une classe politique béninoise divisée et parfois versatile, lui reprochant son exercice solitaire
et par trop familial du pouvoir.
L'omniprésence dans les affaires publiques de son épouse - dont le parti
Renaissance du Bénin n'a pas connu, en 1993, le succès attendu - et le rôle éminent de son beau-frère,
secrétaire général de la Présidence et ministre d'État, dans la marche du pays, ont alimenté les critiques
virulentes du dirigeant du mouvement Notre cause commune (NCC) Albert Tévoedjré, ancien candidat à
la présidentielle de 1991, très actif, et ont renforcé les réserves du groupe parlementaire Démocratie et
solidarité animé par le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji, opposant au chef de l'État.
Plus heureux dans le cadre de la sous-région, le président béninois a été reconduit pour un an, en août
1993, à la tête de la CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) où il a fait
progresser la solution du conflit du Libéria.
Il a pris ses distances dans la crise togolaise après avoir
accueilli....
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