Bénin 2001-2002 Manœuvres pour la présidentielle de 2006 Après la réélection organisée de Mathieu Kérékou à la présidence de la...
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Bénin 2001-2002
Manœuvres pour la présidentielle de 2006
Après la réélection organisée de Mathieu Kérékou à la présidence de la République en mars 2001, les
«grandes manœuvres» politiques ont commencé.
L'ancien président Nicéphore Soglo, atteint par la limite
d'âge, était hors course pour la présidentielle de 2006, de même que le président Kérékou que la
Constitution empêchait aussi de briguer un troisième mandat.
Le champ était dégagé pour de potentiels
successeurs qui affichaient leurs ambitions : à savoir, du côté de la mouvance présidentielle, le ministre
d'État faisant office de Premier ministre, Bruno Amoussou, et, du côté de l'opposition, le président de
l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji.
Si l'électorat de N.
Soglo, ancien allié d'A.
Houngbédji dont le
parti est divisé en deux courants antagonistes, semblait acquis au président de l'Assemblée, en revanche,
le soutien de M.
Kérékou à son Premier ministre était incertain, le «Caméléon» regardant plutôt du côté
de son ancien ministre des Finances, Abdoulaye Bio Tchané, originaire de la même région que lui,
pendant que son grand financeur, l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun, lorgnait vers l'opposition.
La
justice, qui n'avait jamais inquiété ce dernier pour ses nombreux scandales financiers, a toutefois écroué,
en janvier 2002, une quarantaine de magistrats pour surfacturation de leurs actes.
Fait remarquable, le
parti de N.
Soglo, la Renaissance du Bénin, a réussi à préserver son unité en destituant sa très
controversée présidente, Rosine Soglo, l'épouse de Nicéphore, lors de son....
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