Berlin conquis par l'armée Rouge En avril 1945, personne n'est capable d'estimer la réalité du front dans le bunker du...
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Berlin conquis par l'armée Rouge
En avril 1945, personne n'est capable d'estimer la réalité du front dans le
bunker du Führer.
Malgré l'engagement des dernières forces où se côtoient
vieillards et enfants, rien n'arrête la progression de l'armée Rouge dans la
ville.
Deux armées soviétiques s'approchent de Berlin: à la tête du front biélorusse,
le maréchal Gueorgui Joukov avance à marche forcée vers la capitale; une partie
de ses troupes encercle la ville au nord, tandis que le maréchal Ivan Koniev,
avec la Ire armée ukrainienne, ferme la boucle au sud-est.
L'armée Rouge est plus de dix fois supérieure aux défenseurs de Berlin: les
40000 Allemands qui défendent la ville viennent pour la plupart d'unités
composées à la hâte avec des membres de la milice populaire et des membres de la
jeunesse hitlérienne âgés de 14 à 16 ans.
Des groupes de troupes régulières
rescapées du front de l'Est complètent ici et là cet ensemble disparate.
Dans le bunker du Führer, au-dessous de la chancellerie, on se fait peu à peu à
l'idée que la guerre est perdue.
Le 20 avril, pour la dernière fois, on fête
l'anniversaire d'Hitler.
Ses collaborateurs les plus proches tentent de le
persuader qu'il devrait quitter Berlin pour poursuivre la guerre d'Obersalzberg
près de Berchtesgaden.
Le bruit des salves d'artillerie accompagne les
festivités.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne lancent leurs dernières
attaques aériennes sur la ville.
Durant la soirée, la plupart des fonctionnaires
nazis quittent la capitale.
Il ne reste plus que le ministre de la Propagande
Goebbels et le secrétaire de Hitler, Martin Bormann, à qui le Führer dicte son
testament politique.
Hitler lui-même balance entre dépression et accès de rage, au cours desquels il
rend responsable des revers l'incapacité de ses généraux.
En même temps, il met....
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