Devoir de Philosophie

Biélorussie 1992-1993 En 1992-1993, la Biélorussie (ou "Belarus", selon la terminologie adoptée par les autorités de Minsk) est restée le...

Extrait du document

« Biélorussie 1992-1993 En 1992-1993, la Biélorussie (ou "Belarus", selon la terminologie adoptée par les autorités de Minsk) est restée le "bon élève" d'une CEI (Communauté d'États indépendants) déchirée par les intérêts contradictoires des uns et des autres.

Alors que plusieurs des ex-républiques de l'URSS (notamment l'Ukraine, la Moldavie, l'Azerbaïdjan et le Turkménistan) tâchaient de distendre les liens, déjà lâches, reliant entre eux les nouveaux États de la CEI, la Biélorussie a pris la tête des États partisans d'une plus grande cohésion, d'une meilleure intégration des différentes entités nationales et d'une communauté tendant vers la véritable confédération. Le président biélorusse, Stanislas Chouchkevitch, comme le chef du gouvernement, Vetcheslav Kebitch, n'ont pas ménagé leurs efforts pour apaiser la tension, restée vive, entre l'Ukraine et la Russie, et surtout pour organiser les "sommets" des chefs d'État et de gouvernement de la CEI, le premier à Bichkek (9-12 octobre 1992), le second à Minsk (22-26 janvier 1993).

Au cours de ces deux rencontres, la Biélorussie a joué, aux côtés de la Russie, un rôle moteur dans la laborieuse mise au point d'institutions communes (Commission économique consultative, Conseil des ministres de la Défense, Banque intercommunautaire) et la signature, plusieurs fois différée, de textes et d'accords communautaires (charte de la CEI, accord sur la "zone rouble", accord sur la sécurité collective et la création de forces d'interposition). Tout en développant ses échanges économiques avec ses voisins baltes, le pays, qui a continué de dépendre très largement de la Russie pour ses approvisionnements énergétiques, a fermement opté, à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓