Boris Vian ou le Réalisme de l'insolite « Colin reposa le peigne et, s'armant du coupe-ongles, tailla en biseau les...
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«
Boris Vian
ou le Réalisme de l'insolite
« Colin reposa le peigne et, s'armant du coupe-ongles,
tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour
donner du mystère à son regard » : ainsi commence
/'Ecume des jours (1947).
Le lecteur va se glisser, presque
à son insu, dans l'univers fantaisiste et insolite de ce
poignant roman d'amour que Vian résume ainsi : « Un
homme aime une femme, elle tombe malade, elle meurt.
»
Colin est un jeune homme charmant.
Il aime Chloé.
Mais il
ne parvient pas à la guérir d'un nénuphar qui lui dévore les
poumons.
Nous sommes plongés dans un monde ab
surde, cruel comme la société contemporaine, tendre
comme l'âme des adolescents.
Le charme, la popularité de Boris Vian, tiennent
peut-être à cette exceptionnelle habileté à nous faire entrer
sans étonnement dans un monde qui nous enchante, nous
amuse, nous bouleverse.
Au temps de Claude Luter et de Sydney....
»
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