Bulgarie 1995-1996 Entre les tensions politiques et la crise financière récurrente, la Bulgarie n'en finit pas de vivre une éprouvante...
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Bulgarie 1995-1996
Entre les tensions politiques et la crise financière récurrente, la Bulgarie
n'en finit pas de vivre une éprouvante transition dont il devient de plus en
plus difficile de démêler les causes des effets.
Dès le lendemain de la victoire du Parti socialiste bulgare (ex-Parti
communiste) aux élections législatives du 16 décembre 1994 (victoire confortée
par les municipales de novembre 1995), la tension perceptible entre le
gouvernement du socialiste Jan Videnov et la présidence assurée par
l'ex-dissident Jelio Jelev a, à la fois, ralenti de nouveau des réformes
structurelles déjà passablement embourbées, et engendré une crise politique
ouverte en mai 1996, discréditant définitivement, semble-t-il, la classe
politique.
Ainsi la désignation, à l'issue d'élections primaires censées mieux
souder l'opposition, de Peter Stoaïnov comme candidat unique de la principale
force d'opposition, l'Union des forces démocratiques, à l'élection
présidentielle prévue pour l'automne 1996, a-t-elle représenté un désaveu de J.
Jelev.
Parallèlement, la dévaluation brutale du lev de près de 70 %, en juin 1996,
accompagnée d'une nouvelle flambée des prix et de la mise en faillite de
plusieurs banques, a amené le Parti socialiste bulgare à demander au Premier
ministre de démissionner ou de remanier le gouvernement, ce qu'il a refusé.
Les progrès enregistrés, à la fin de l'année 1995, dans la stabilisation
macroéconomique (reprise marquée par un taux de croissance de 2,5 %, inflation
mensuelle contenue à 2,6 %, régression du chômage à 11,1 %) avaient toujours
besoin, pour se consolider, de réformes structurelles.
Mais les objectifs
pourtant modestes du programme de privatisation pour 1995 - restructuration du....
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