Bulgarie 1997-1998 L'année 1997 a marqué un lent retour à la normale après la victoire aux élections législatives d'avril de...
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Bulgarie 1997-1998
L'année 1997 a marqué un lent retour à la normale après la victoire aux
élections législatives d'avril de l'Union des forces démocratiques (UFD).
Après
l'hyperinflation de l'hiver 1996-1997, les résultats de l'année sont demeurés
négatifs (production en chute de 7,4 %, hausse des prix de plus de 1 000 %).
L'introduction d'un directoire monétaire sous l'égide du FMI, en juillet, a
néanmoins permis un assainissement des finances publiques et un timide
redémarrage de la production.
Avec une inflation mensuelle inférieure à 2 % et
un chômage contenu autour de 15 %-16 % (estimations officielles), l'économie
semblait entrer en 1998 sur la voie de la stabilisation.
La réforme structurelle n'a pas pleinement profité de ce retour aux grands
équilibres, les autorités s'étant montrées réticentes à affronter un large
mécontentement social en cas de fermeture des entreprises déficitaires.
Début
1998, seuls 17 % de l'industrie avaient été privatisés et 65 % des terres
restitués à leurs anciens propriétaires.
Plusieurs mouvements sociaux ont éclaté
dans les transports et les mines en mars-avril 1998.
La nouvelle politique
d'encouragement aux investissements étrangers a toutefois permis d'attirer près
de 500 millions de dollars en 1997 (contre 303 millions en 1996),
essentiellement dans l'industrie, les transports et le tourisme.
La gauche a continué à se chercher une identité.
Alors que l'Euro-gauche
devenait un parti uni en mars 1998, le Parti socialiste bulgare (PSB), divisé
entre tendances dure....
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