Burkina Faso 1994-1995 Les élections municipales du 12 février 1995 ont achevé le cycle des consultations électorales définies par les...
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Burkina Faso 1994-1995
Les élections municipales du 12 février 1995 ont achevé le cycle des
consultations électorales définies par les institutions de la IVe République
dont l'avènement, en 1991, a mis fin à douze ans de régime d'exception.
Ces
scrutins locaux, concernant moins de 600 000 électeurs inscrits, ont donné la
majorité absolue dans 26 communes sur 33 à l'Organisation pour la démocratie
populaire - Mouvement du travail (ODP-MT), dirigée par le président de
l'Assemblée des députés du peuple Arsène Bongnessan Yé.
Le Parti pour la
démocratie et le progrès (PDP) du professeur Joseph Ki-Zerbo, membre de
l'Internationale socialiste, a confirmé sa place de première force d'opposition
(11% des conseils municipaux), à bonne distance cependant de la toute-puissante
ODP-MT.
Cette dernière a toutefois été agitée par quelques dissensions lors du
choix des maires.
Le président Blaise Compaoré a continué de jouer un rôle diplomatique actif dans
la sous-région.
Il a accueilli, de septembre 1994 à avril 1995, les
négociations, couronnées de succès, entre le gouvernement et les mouvements
touarègues du Niger.
De leur côté, les Touarègues du Mali n'ont cessé d'affluer,
à partir de juin 1994: dans la région de Dori, ils étaient, au printemps 1995,
quelque 50 000 à bénéficier d'une aide internationale modeste.
Les autorités
ghanéennes et nigérianes ont régulièrement consulté le président burkinabé dans
le cadre de la recherche d'une solution à la crise du Libéria; B.
Compaoré
ayant, en effet, longtemps armé l'une des trois principales forces
belligérantes, le Front national patriotique du Libéria....
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