Devoir de Philosophie

Burkina Faso 1995-1996 Hôte en décembre 1996 du 19e sommet franco-africain, le pays a confirmé sa volonté d'affirmer son influence...

Extrait du document

« Burkina Faso 1995-1996 Hôte en décembre 1996 du 19e sommet franco-africain, le pays a confirmé sa volonté d'affirmer son influence diplomatique; sa capitale, Ouagadougou, siège de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ayant déjà accueilli les premiers conseils des ministres de l'organisation.

Fidèle à ses pairs, le président et capitaine Blaise Compaoré a chaleureusement salué le retour au pouvoir, au Bénin, du général Mathieu Kérékou, au terme des élections de mars 1996, et a reçu le colonel - promu général - Ibrahim Maïnassara Baré, après la réussite de son coup d'État au Niger en janvier 1996.

Mais, depuis la disparition du président Félix Houphouët-Boigny (1993), le rêve de leadership régional de B.

Compaoré porte ombrage à son allié, le général Étienne Gnassingbé Eyadéma, à la tête du Togo depuis bientôt trente ans.

Cela est d'autant plus sensible que les relations se sont normalisées entre le Burkina Faso et le Ghana de Jerry Rawlings, encore suspect aux yeux du dictateur togolais. Les évolutions politiques à l'intérieur du pays ont préfiguré les échéances électorales de 1997 (législatives) et de 1998 (présidentielle) que le chef de l'État entendait maîtriser dans un climat parfois lourd, à l'image de la condamnation à six mois de prison, pour offense à son endroit, d'un ancien ministre de Thomas Sankara (prédecesseur de B.

Compaoré assassiné en 1987) en août 1995.

La mise à l'écart, le 7 février 1996, du Premier ministre Roch Kaboré, soupçonné de s'intéresser à la magistrature suprême, a suivi la transformation, le 5 février, du Parti-État,.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓