Burkina Faso 1996-1997 Consacré à la "bonne gouvernance" et marqué par l'inauguration du somptuaire ensemble immobilier Ouaga 2000, le 19e...
Extrait du document
«
Burkina Faso 1996-1997
Consacré à la "bonne gouvernance" et marqué par l'inauguration du somptuaire
ensemble immobilier Ouaga 2000, le 19e sommet franco-africain, réuni à
Ouagadougou du 2 au 4 décembre 1996, a fait oublier pour un temps au chef de
l'État, Blaise Compaoré, ses ennuis intérieurs.
L'arrestation, le 6 octobre
1996, de 25 membres de la sécurité présidentielle pour "manquement à la
discipline militaire", la mort "accidentelle", le 24 décembre, du second de la
garde rapprochée du président faisant suite à la disparition, depuis octobre à
Abidjan, de son ancien supérieur, l'adjudant-chef Hyacinthe Kafando, homme de
main du Palais depuis 1987, ont rappelé l'essence militaire du pouvoir.
Mais le
régime a su se parer formellement des atours de la démocratie sans parvenir à
réduire l'action persévérante du Mouvement burkinabé des droits de l'homme de
Halidou Ouédraogo.
Avant l'échéance présidentielle de 1998, année où le Burkina Faso accueillera le
sommet de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) et la coupe d'Afrique de
football, le chef de l'État - dont le nombre de mandats n'est plus limité depuis
la révision, le 27 janvier 1997, de la Constitution par le Parlement - s'est
assuré un contrôle total de l'Assemblée nationale.
Aux élections législatives du
11 mai 1997, son parti-État, le Congrès pour la démocratie et....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓