Burkina Faso 2000-2001 Crise morale et difficultés sociales Après l'assassinat, en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo qui enquêtait sur...
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Burkina Faso 2000-2001
Crise morale et difficultés sociales
Après l'assassinat, en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo qui enquêtait
sur une affaire où était mêlé le frère du président Blaise Compaoré, la "lutte
contre l'impunité", menée par un collectif de partis d'opposition, de syndicats
et d'ONG (organisations non gouvernementales) présidé par le magistrat Halidou
Ouédraogo, a engendré manifestations et grèves répétées.
La tension est en
partie retombée avec l'ouverture en août 2000 du procès de cinq membres de la
garde présidentielle suspectés et de la condamnation à de lourdes peines de
trois d'entre eux.
La contestation du pouvoir de B.
Compaoré n'en a pas moins
continué et les élections municipales du 24 septembre 2000 ont été boycottées
par les formations d'opposition du "groupe du 14" (créé le 14 février 1997) dont
le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) de Joseph Ki-Zerbo.
Le Congrès
pour la démocratie et le progrès (CDP), au pouvoir, quasiment seul en lice, a
donc remporté 42 des 49 municipalités du pays.
Cette victoire a été suivie le 7
novembre 2000 de la constitution d'un nouveau gouvernement dit "d'ouverture",
présidé par l'économiste Ernest Yonli, avec la participation de quatre partis
d'opposition dont l'Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement
démocratique africain (ADF-RDA) de Hermann Yameogo.
Le 30 mars 2001 a été
décrété par Blaise Compaoré "journée nationale du pardon" pour les crimes
impunis depuis 1960, initiative critiquée....
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