Burkina Faso 2001-2002 Corruption endémique La contestation du pouvoir du président Blaise Compaoré s'est poursuivie avec les manifestations organisées par...
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Burkina Faso 2001-2002
Corruption endémique
La contestation du pouvoir du président Blaise Compaoré s'est poursuivie avec
les manifestations organisées par le Collectif contre l'impunité réclamant la
lumière sur l'assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
Le troisième
anniversaire de sa mort, le 13 décembre 2001, a été marqué par une grève
générale à laquelle appelait aussi la Confédération générale du travail du
Burkina (CGT-B).
En février 2002, le pouvoir était encore accusé de plus d'une
centaine d'exécutions extrajudiciaires, et le Réseau national de lutte
anticorruption (RNLAC) dénonçait, en mars 2002, l'importance et la progression
de la corruption au sein de la police et de la gendarmerie, en accord avec le
FMI qui demandait au pays, en mai 2002, d'intensifier la lutte contre ce fléau.
Les élections législatives du 5 mai 2002, au nouveau mode de scrutin
proportionnel, se sont néanmoins déroulées dans le calme.
64 % des trois
millions d'électeurs ont voté afin de pourvoir les 111 sièges de députés.
Le
Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au pouvoir, a obtenu de justesse
la majorité, avec 57 sièges.
L'opposition se partageait 54 sièges.
L'Alliance
pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain
(ADF-RDA), de Hermann Yameogo (17 sièges) a dépassé, pour la première fois, le
Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) de Joseph Ki-Zerbo (10 sièges).....
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