Cambodge (1988-1989) En dépit de l'évolution de la position vietnamienne, la solution du problème cambodgien n'est pas facile, car des...
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Cambodge (1988-1989)
En dépit de l'évolution de la position vietnamienne, la solution du problème
cambodgien n'est pas facile, car des trois mouvements qui s'opposent aux
Vietnamiens, celui que dirige Norodom Sihanouk, comme celui de Son San sont de
faible importance en regard de celui des Khmers rouges.
Ces derniers comptent
environ 30 000 hommes armés installés, au milieu des camps de réfugiés, en
bordure de la frontière thaïlandaise, où ils bénéficient de la bienveillance,
sinon de la complicité fort intéressée de l'armée thaïlandaise, et reçoivent une
importante aide chinoise.
On peut craindre que le retrait de l'armée
vietnamienne (environ 90 000 hommes) ne soit bientôt suivi par le retour des
Khmers rouges, car les forces du gouvernement de Phnom Penh paraissent encore
assez limitées.
Le gouvernement de Hanoi, a longtemps affirmé qu'il n'était pas directement
impliqué dans le problème du Cambodge et il a refusé de ce fait d'entamer des
négociations avec N.
Sihanouk qui, en revanche, les considéraient comme
indispensables.
Afin de faire pression sur les différents protagonistes, N.
Sihanouk, après avoir rencontré en France Hun Sen, le chef du....
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