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Cambodge (1990-1991) Depuis l'invasion vietnamienne de 1979 qui a chassé les Khmers rouges du pouvoir, on n'aura jamais eu autant...

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« Cambodge (1990-1991) Depuis l'invasion vietnamienne de 1979 qui a chassé les Khmers rouges du pouvoir, on n'aura jamais eu autant d'espoir en une solution diplomatique du problème cambodgien qu'en 1990.

Après l'échec de la Conférence de Paris, à l'été 1989, et plusieurs mois de consultations, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont enfin trouvé un terrain d'entente, visant à une intervention forte des Nations unies.

L'accord cadre du 28 août 1990, accepté bon gré mal gré par toutes les factions cambodgiennes, a esquissé les prémices de la paix future et permis d'aboutir, au printemps 1991, pour la première fois depuis treize ans, à un cessez-le-feu provisoire (1er mai 1991). Les discussions inter-cambodgiennes auront, au moins, abouti à la constitution d'un "organe suprême national" (10 septembre 1990), le Conseil national suprême (CNS), composé pour moitié de représentants du gouvernement de Phnom Penh, et pour moitié de responsables de la résistance (deux partisans de Norodom Sihanouk, deux représentants du Front national de libération du peuple khmer FLNPK -, et deux Khmers rouges.

Même s'il a été incapable de se doter d'un président (alors que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité avaient pressenti N.

Sihanouk), le CNS est devenu le seul organe dépositaire de la souveraineté du Cambodge pour la période transitoire devant conduire aux élections générales supervisées par l'ONU.

Cette avancée politique a permis de régler le délicat dossier de l'attribution du siège des Nations unies (désormais "temporairement inoccupé").

A la mi-1991, l'édifice paraissait bien fragile.

En effet, Phnom Penh avait changé unilatéralement la moitié de sa délégation au CNS alors que les accords prévoyaient que de telles modifications devaient être décidées par consensus.

Alors que certains y voyaient la pierre d'achoppement des futures discussions inter-cambodgiennes, quelle ne fut pas leur surprise de voir à Jakarta (2-4 juin 1991), le prince N.

Sihanouk accepter de devenir un membre "ordinaire" du CNS, ce qui permettait de relancer ainsi le processus de paix.

Des obstacles n'en demeuraient pas moins.

Hun Sen a continué à critiquer l'ampleur du mandat dévolu aux Nations unies tandis que les Khmers rouges comptaient sur l'application intégrale du plan onusien pour renverser le gouvernement de Phnom Penh. En.... »

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